Pas épargné par les critiques depuis le début de la saison de Formule 1, Lewis Hamilton est plus que jamais ciblé chez Ferrari. De quoi envisager un changement de cap précipité au sein de la Scuderia ?

Sixième du classement des pilotes à trois courses de la fin de cette saison 2025 de Formule 1, Lewis Hamilton n’aura clairement pas marqué les esprits lors de sa première année chez Ferrari. Du moins, pas par ses performances sur la piste. Le septuple champion du monde n’est pas parvenu à signer le moindre podium. Se contentant de quelques quatrièmes places.

Dans le même temps, son coéquipier Charles Leclerc est monté sur la boîte à plusieurs reprises, loupant même de peu une première victoire. Plus globalement, la légende vivante britannique ne semble pas s’épanouir au sein de sa nouvelle écurie. Et ses dirigeants ne lui témoignent pas systématiquement une confiance pleine et entière, à l’image des récentes déclarations de John Elkann, le président de Ferrari.

Lewis Hamilton, un (très) gros salaire chez Ferrari

Interrogé par De Stamtafel, l’ancien pilote F1 Robert Doornbos est revenu sur la situation de Lewis Hamilton chez Ferrari, et sur son salaire astronomique : “Hamilton a déclaré dans les médias qu’il vivait un cauchemar. (…) Il y a de sérieuses irritations chez Ferrari. Ils sont ravis de verser 2,5 millions de livres sterling à Hamilton chaque week-end, mais il ne leur apporte rien en retour. C’est douloureux pour lui, mais aussi pour tous les fans de Ferrari.” De quoi pousser la Scuderia à explorer d’autres pistes ?

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Oliver Bearman, la solution ?

Pour Sky Allemagne, un autre ancien pilote, Ralf Schumacher, a récemment conseillé à la Scuderia de changer son fusil d’épaule : “Ferrari a le jeune Bearman dans sa manche, et il fait des merveilles avec la Haas.” Tout en insistant : “Il coûte une fraction de ce que coûte Lewis Hamilton, qui touche pas mal de dizaines de millions d’euros par an.”

Avec 40 points au compteur, Oliver Bearman occupe actuellement la onzième place du classement des pilotes. Ce qui est plus qu’honorable, son coéquipier, le Français Esteban Ocon, émargeant six places et dix points derrière. L’Anglais de tout juste 20 ans semble promis à un brillant avenir. En le préférant au vétéran Lewis Hamilton, Ferrari prendrait en tout cas un sacré virage.