Auteur de l'ouverture du score vendredi soir contre le Paris FC, Youssef El-Arabi s'est montré décisif à l'occasion de sa première titularisation de la saison, en Ligue 1. Entré en jeu à 20 minutes du terme, Mostafa Mohamed est-il toujours le choix n°1 de Luis Castro ?

Sa frappe, limpide, n'a laissé aucune chance à Obed Nkambadio. Vendredi soir, en ouverture de la 9ᵉ journée de Ligue 1, le FC Nantes s'est imposé sur la pelouse du stade Jean Bouin, face au Paris FC. Grâce à un bijou de Matthis Abline, qui vient peut-être de lancer sa saison, certes, mais également grâce au deuxième but inscrit par Youssef El-Arabi, dans cet exercice 2025/2026. À 38 ans, l'attaquant marocain, meilleur buteur nantais, n'a rien perdu de son talent.

Le natif de Caen a commencé la rencontre contre le promu francilien en tant que titulaire, une première depuis son arrivée au club cet été. Débarqué sur les bords de l'Erdre le 18 juillet, il avait, jusqu'à présent, systématiquement démarré les matches sur le banc. Lors du derby contre Rennes à la Beaujoire (2-2, le 20 septembre), l'attaquant avait sauvé son équipe en arrachant l'égalisation au bout du temps additionnel. Les trois matches suivants, il s'était de nouveau installé sur le banc (33 minutes de jeu sur cette période).

Mostafa Mohamed déçoit depuis plusieurs semaines

Seulement, la pauvreté offensive des Canaris lors des deux derniers matches, à Brest (0-0, le 4 octobre) et contre Lille (défaite 2-0, le 19 octobre), a poussé le coach nantais Luis Castro à changer de stratégie… et de stratège. Le Portugais a ainsi choisi de laisser son buteur habituel, Mostafa Mohamed (27 ans), sur le banc contre le Paris FC. L'Égyptien, auteur d'un seul but en huit rencontres disputées cette saison (contre Auxerre, le 30 août), n'est pas dans la meilleure période de sa carrière.

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Vendredi, Youssef El Arabi lui a donc été préféré à la pointe de l'attaque nantaise. Un choix payant pour Luis Castro. Après le match, l'avant-centre aux 47 sélections avec le Maroc (16 buts) pouvait savourer : « Marquer rapidement m'a donné de la confiance et à l'équipe aussi […] J'ai une très bonne relation avec le coach. À mon âge, je ne triche pas. Quand il voit que je suis vraiment un peu fatigué… Il sait quand il doit faire des changements. Le plus important, c'est que je prenne du plaisir et que je donne le maximum. »

Une hiérarchie bousculée en attaque ?

Son homologue égyptien l'a suppléé à 20 minutes du coup de sifflet final. Un scénario amené à se répéter dans les prochaines semaines ? Pour l'heure, difficile de savoir précisément ce que Luis Castro a en tête. De plus, Youssef El Arabi n'a plus forcément les jambes pour disputer 90 minutes tous les week-ends. Et même en semaine, comme ce sera le cas mercredi (21H05) contre l'AS Monaco. Une chose est sûre : la hiérarchie en attaque n'est plus figée chez les Jaune et Vert.

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