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FUT 22 : Ces milieux de terrain, véritables légendes oubliées

Zidane, Pelé, Maradonna, Cruyff, Ronaldo… chaque année, à l'ouverture des packs, la même rengaine. Va-t-on enfin réussir à décrocher le gros lot? Si certains noms reviennent en boucle, notamment chez les plus jeunes, il ne faut pas oublier que FIFA, au fur et à mesure de ses éditions, a ajouté des joueurs historiques, parfois méconnus du grand public gamers, tout du moins pas appréciés à leur juste valeur, du fait de leur époque, où de leur nationalité. Si ces légendes sont célèbres par leur nom (et leur carte FUT), beaucoup sont incapables de citer le moindre exploit de leur carrière. Petit zoom sur certaines de ces icones dont les cartes, rocambolesques, sont souvent à la hauteur de leur carrière. Place aujourd'hui au milieu de terrain, les vrais liens indispensables d'une bonne équipe FUT.

Ruud Guliit

Que serait Marco Van Basten sans ses deux compères du trio magique Hollandais? Formé au Feyenoord au coté d'un certain Johan Cruyff, la “tulipe noire” deviendra au PSV, où il remporta deux fois le championnat,  une véritable star. Avant de devenir une légende, au Milan AC, aux cotés de ses deux compatriotes. Les ligues des champions 1989 et 1990 dans la poche avec une facilité déconcertante, le ballon d'or 1987, également champion d'Europe avec sa sélection en 1988, peut tirer sa révérence, sa fin de carrière étant largement gâchée par les blessures. Mais cela n'enlèvera en rien l'accomplissement d'un libéro devenu milieu de terrain capable d'inscrire un doublé en finale de coupe continentale.

Frank Riijkaard

Que dire de plus que pour Guliit, tant l'un ne va que rarement sans l'autre? Arrivés à un an d'intervalle au Milan AC, ils ont, ensemble, écrasé l'Europe à la fin des années 80/début des années 90. Lui aussi était de la partie lors du double sacre Européen des Rossoneri. Mais également titulaire pour l'épopée qui a mené les Oranges sur le toit de l'Europe, en 1988. Si Guliit a lui plutôt avancé sur le terrain, c'est l'inverse pour Riijkaard, qui s'est assagi avec l'âge, en profitant alors pour finir sa carrière en tant que défenseur central. Sur le podium du ballon d'or 1988 (un podium 100% Néerlandais), il n'a peut-être pas eu la reconnaissance qu'il aurait mérité. Toujours associé à ses deux compères, il aurait réussi n'importe où, tant son QI football était remarquable.

Augustine Azuka Okocha

S'il ne fait pas nécessairement parti des meilleurs joueurs de l'histoire, sa place dans FUT 22 n'est pourtant pas usurpée. Demandez donc aux supporters parisiens s'il n'ont pas vibré devant les exploits de Jay-Jay Okocha! Technique et virevoltant, il apparaît aux yeux du monde entier en 1994, lors de la World Cup Américaine. Le Nigéria atteint les 8ème de finale, seulement éliminé par l'Italie future finaliste. Quatre ans plus tard, la fougue des Super Eagles, incarnée par Okocha, leur donne même un ticket d'outsider pour le mondial en France. Le natif d'Enugu va alors régaler les stades Français, à coups de dribbles chaloupés et autres tours de passe-passe. 1er de son groupe, le Nigéria va malheureusement tomber de haut, dès les 8èmes, fessé par le Danemark. Néanmoins, considéré comme l'un des plus grands joueurs africains de tous les temps, Okocha, par son jeu festival et sa joie de vivre, va insuffler un vent nouveau sur le football venu du Berceau de l'Humanité.

Pavel Nedved

Ballon d'or 2003 après que la Juve ait remporté la finale de la Ligue des Champions, le Tchèque est parfois mis de coté au moment de citer les plus grands joueurs Européens du XXIème siècle. Exilé en Italie une grande partie de sa carrière, la “Furia Ceca”, étonne, et détonne, par sa capacité à manier le ballon des deux pieds. Légende d'une sélection pourtant assez méconnue, il aura, par deux fois, atteint les sommets avec son équipe nationale: très jeune, en 1996, il disputa la finale de l'Euro, seulement battu par l'Allemagne, après avoir fait tomber la France, le Portugal et l'Italie. Enfin, à l'apogée de sa carrière, il emmènera sa sélection en demi-finale de l'Euro 2004, où la République Tchèque aura été l'équipe la plus séduisante. Autant que par son jeu, c'est par sa sympathie et son dévouement que Nedved aura marqué les esprits. Alors retraité international depuis deux ans, il décide, à la demande de toute une fédération, de faire son come-back pour aider la “Národní tým” à se qualifier pour le mondial 2006. Mission réussie. En club également, le grand Pavel est loyal : la Juventus est reléguée en Série B pour matchs truqués en 2006, mais l'ancien de la Lazio ne bougea pas d'un poil, aidant les Bianconeri à remonter immédiatement en première division. Grand, très grand seigneur ce Pavel.

Gheorghe Hagi

Une seule bonne raison pour prouver que Gheorghe Hagi mérite sa place dans FUT 22? Son surnom évidemment ! Le “Maradona des Carpates”, lui le Roumain. Cela place le bonhomme. C'est en 1989 qu'il commença à égayer les yeux du monde entier. Titulaire au sein d'un Steaua Bucarest champion de Roumanie, il va atteindre la finale de la Ligue des Champions, seulement battu (balayé) par le Milan AC version orange du trio Van Basten-Gullit-Riijkaard. Il va par la suite éclabousser la coupe du monde 1994 de son talent, en marquant notamment un lob somptueux de 40m face à la Colombie. Seulement éliminé en quart par la Suède, la Roumanie va réaliser le plus beau parcours de son histoire. Hagi termina d'ailleurs 4ème au classement du ballon d'or cette année-là.

Hidetoshi Nakata

Une icône, voilà ce qu'est Nakata au Japon, et même partout en Asie. Véritable figure de proue du football Asiatique, c'est lui qui va, lorsqu'il signe à Pérouse en 1998 mais encore plus à la Roma en 2000, donner de l'exposition à la Série A en Orient. En 2002, à domicile, il va emmener le Japon pour la première fois en huitième de finale, la sélection Nippone terminant invaincue lors du premier tour. Il prit sa retraite, à la surprise générale, à seulement 29 ans, une fois la coupe du monde 2006, sa troisième, achevée.

Juan Sebastian Veron

Attention les chevilles ! Souvent rugueux, dur sur l'homme, capable de disjoncter à tout moment, l'international Argentin n'en reste pas moins un fantastique footballeur. C'est en Italie qu'il marquera les esprits : tout d'abord avec Parme, au sein de la grande équipe Gialloblu de la fin des années 1990 (Buffon, Crespo, Thuram, Canavaro) où il remporte la C3, puis avec la Lazio et l'Inter, avec lesquels il remporte les Scudetti 2000 et 2006. Son passage mitigé du coté d'Old Trafford n'affectera en rien son immense carrière, ponctuée par un Copa America avec l'Argentine en 2007.

Qui pour FIFA 23?

La plupart des meilleurs milieux de l'histoire du football sont présents dans l'édition 2022. Il n'y a pas de vrai manque, bien que certains puissent se sentir lésés. Si l'absence de Platini, en délicatesse avec la FIFA, peut se comprendre, rajouter quelques Brésiliens n'aurait pas été usurpé. Zico, le Coq de Quintino, membre de la génération maudite du Brésil, mais grand manieur de ballon, ou encore Dunga, solide roc, capitaine lors du sacre Auriverde de 1994, toujours présent en 1998, méritent un ticket.

Sir Bobby Charlton, champion du monde et ballon d'or 1966, légende vivante du coté d'Old Trafford, pourrait voir un jour son nom apparaître, surtout quand on sait que Lampard, Gerrard ou encore Scholes font déjà partis de cette liste. Coté Néerlandais, deux monstres pourraient se frayer un petit chemin. Johan Neeskens, l'autre Johan, artiste batave du football total, et Edgar Davis, moins esthétique, mais tout aussi efficace.. et attachant par son style peu académique, et ses grosses lunettes d'aviateur.

Raymond Kopa, idole du Stade de Reims, légende du Real Madrid, 3ème de la coupe du monde 1958, pourrait également faire son apparition.

Coté Africain, dont le contingent n'est que très peu représenté, Yaya Touré, l'homme à tout faire de Manchester City, légende des Eléphants de Cote d'Ivoire, et Lakhdar Belloumi, l'Algérien inventeur de la passe aveugle, tout proche d'emmener les Fennecs en quart de finale de la coupe du monde 1982 (éliminé par le match de la honte, Allemagne-Autriche), pourraient apparaître incessamment sous peu.

Le cœur meurtri par la fin de carrière de Rodgeur, je m'en remets au stepback de The Beard. Rien de tel qu'un Vélodrome incandescent pour me faire chavirer de bonheur

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