Grand-prix du Qatar : La FIA réagit !
Ce week-end, le Grand Prix du Qatar a été marqué par 14ᵉ victoire de Max Verstappen cette saison, mais aussi les conditions extrêmes dans lesquelles les pilotes ont vécu ce Grand Prix. La FIA a tenu à réagir.
Il fait sombre, votre tension chute et vous vous évanouissez dans la voiture, ces limites de piste sont une blague,” déclare Lance Stroll à la fin du Grand Prix. La vidéo du Canadien en difficulté pour sortir de sa monoplace à la fin du Grand Prix du Qatar a soulevé beaucoup d'interrogation. La FIA a tenu ce mardi à réagir dans un communiqué sur les conditions extrêmes de ce Grand Prix.
“La FIA constate avec inquiétude que les températures et l’humidité extrêmes lors du Grand Prix du Qatar de Formule 1 2023 ont eu un impact sur le bien-être des pilotes. Bien qu’ils soient des athlètes de haut niveau, on ne devrait pas s’attendre à ce qu’ils courent dans des conditions qui pourraient mettre en péril leur santé ou leur sécurité. Le pilotage des voitures en toute sécurité relève à tout moment de la responsabilité des concurrents. Toutefois, comme pour d’autres questions relatives à la sécurité, telles que l’infrastructure des circuits et les exigences en matière de sécurité des voitures, la FIA prendra toutes les mesures raisonnables pour établir et communiquer les paramètres acceptables dans lesquels se déroulent les compétitions,” précise l'instance.
Grand Prix du Qatar : La FIA va analyser le GP
Dans la suite du communiqué, la fédération internationale de l'automobile explique qu'elle analysera et prendra des mesures dans le futur :
“À ce titre, la FIA a entamé une analyse de la situation au Qatar afin de formuler des recommandations pour les futures situations de conditions météorologiques extrêmes. Il convient de noter que même si l’édition du Grand Prix du Qatar de l’année prochaine est prévue plus tard dans l’année, lorsque les températures devraient être plus basses, la FIA préfère prendre des mesures matérielles dès maintenant pour éviter que ce scénario ne se reproduise. Un certain nombre de mesures seront discutées lors de la prochaine réunion de la commission médicale à Paris. Ces mesures peuvent inclure des conseils aux concurrents, des recherches sur les modifications à apporter pour améliorer la circulation de l’air dans le cockpit, et des recommandations pour modifier le calendrier afin qu’il corresponde à des conditions climatiques acceptables, entre autres.”
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Grand Prix du Qatar : les 3 arrêts, cause principale ?
“Le point le plus important, est le fait d’avoir trois arrêts aux stands obligatoires, obligeant les pilotes à enchaîner les tours de qualification. Cela rend les choses beaucoup plus difficiles pour nous,” a expliqué Charles Leclerc à la F1TV après la course. Pour rappel, Pirelli a décelé des coupures sur les pneus après la séance de vendredi, les obligeants à limiter le nombre de tours à 18 par train de gomme lors du Grand Prix. Une décision qui force les pilotes à attaquer constamment. Avec plus de 50 degrés dans le baquet, beaucoup de pilotes manquaient d'air pendant le Grand Prix.
Présent lors du Grand Prix de Bahreïn en 2005, course la plus chaude l'histoire moderne de la Formule 1, Fernando Alonso a vécu l'une des courses les plus dures de sa carrière. “C’était difficile, car les conditions étaient extrêmes pour tout le monde. Mais mon siège était très chaud et j’ai demandé à ce qu’ils m’envoient quelque chose lors de l’arrêt, mais ce n’était pas autorisé apparemment […] Je pense que pour Lance et moi-même, nous avons tous les deux eu un peu de mal avec la température dans le siège du côté droit. J’ai été comme brûlé dans les 15 premiers tours, alors j’ai même demandé à la radio s’ils pouvaient me jeter de l’eau ou quelque chose comme ça lors de l’arrêt au stand, ce qui n’est apparemment pas autorisé,” explique l'Espagnol.
