Une fois n'est pas coutume, les JO Paris 2024 auront des épreuves qui se dérouleront… hors de Paris. Pour trouver des vagues conséquentes afin de proposer une épreuve de surf digne de ce nom, les organisateurs ont fait de Teahupo'o, à 24h de vol de Paris, le lieu idéal. Zoom sur les règles de la seule épreuve disputée en Polynésie française.

L’histoire du surf aux JO

L'histoire du surf aux Jeux Olympiques est toute récente. En effet, cette discipline n'est apparue qu'à Tokyo, en 2021, pour la première fois. Cela ne sera que la deuxième édition lors de ces JO de Paris 2024. Présenté au départ comme une compétition additionnelle, le surf espère bien rentrer dans les mœurs et s'affirmer comme une discipline olympique à part entière.

Compétition encore récente sur le plan olympique, le surf n'a pas réellement de référence en matière de résultats. Lors de la première édition, le Brésilien Italo Fereira s'était imposé devant le Japonais Kanoa Igarashi et l'Australien Owen Wright. Chez les dames, l'Américaine Carissa Moore n'avait laissé aucune chance à la concurrence, devançant la Sud Africaine Bianca Buitendag et la Japonaise Amuro Tsuzuki.

Les règles du surf

Dans les compétitions de surf, les surfeurs effectuent des manœuvres et des figures sur une vague. Ils sont par la suite notés par cinq juges en fonction des enchaînements proposés, du type de figures réalisées et de leur difficulté. La vitesse, la puissance et le flow des surfeurs entrent également en ligne de compte dans les notes délivrées par les juges. La planche retenue pour les Jeux olympiques est le shortboard ; une planche plus rapide et maniable du fait de sa taille plus réduite que celle d’un longboard, et favorisant les figures spectaculaires.

Le format du surf aux Jeux olympiques

Aux Jeux olympiques de Paris 2024, il y aura 24 surfeurs et 24 surfeuses présents au spot de Teahupo'o. La compétition se découpe en deux phases : la phase de qualification et la phase finale.

La phase de qualification débute par un premier tour, où les surfeurs sont répartis en six séries de quatre personnes. Les deux premiers de chaque série rejoignent la phase finale, tandis que les deux autres passent au deuxième tour. Ce tour est une sorte de repêchage, avec deux séries regroupant chacune six surfeurs. Les deux premiers se qualifient pour la phase finale, les autres sont éliminés.

La phase finale prend la forme d'un arbre avec des duels à élimination directe. Le tableau, qui ne regroupe alors plus que 16 surfeurs, commence par un troisième tour puis enchaîne avec les quarts, les demies et la finale, à l'issue de laquelle le champion (et la championne, dans le tableau féminin) est couronné.