Auto/Moto

McLaren – Renault : Puissance 4

Bien que loin derrière son plus proche adversaire (Red Bull – 244 points), McLaren n’a pas cessée d’impressionner durant toute cette première partie de saison. Recrutements intelligents, pilotes techniques et intelligents, tout est là pour que l’écurie de Woking tutoie les sommets prochainement.

 

McLaren (82 points – 4è au championnat constructeurs) : Une progression notoire

À l’instar de Red Bull, McLaren est une très bonne surprise de ce début de saison. En effet, sa 4è place le confirme bien. On peut louer les efforts effectués par les ingénieurs de Woking. S’ils n’ont plus gagné depuis 2012, cela ne saurait donc tarder. Et passera d’abord par un podium, résultat plus atteint depuis 2014.

Carlos Sainz, 58 points – 7è du championnat pilotes

Sainz, qui n’était plus vraiment désiré chez Renault, semble s’en être très bien remis. Au vu du transfert de Gasly chez Toro Rosso, il risque même de pouvoir accrocher la sixième place finale du championnat. En course, il a été responsable de coup d’éclat, comme en témoignent ses cinquièmes places en Allemagne et en Hongrie.

Proche de son coéquipier Britannique en qualifications, c’est en course qu’il le domine largement. Il est souvent encore plus rapide en course qu’en qualifications, et c’est en course que l’on marque des points. Bien plus performant que ses années Toro Rosso ou Renault, l’espagnol semble montrer la pleine mesure de son talent. Ah, si seulement Alonso avait été plus courageux.

Lando Norris, 24 points – 10è du championnat pilotes, et premier rookie.

Norris, lui, est devenu un pilote attachant au sein du paddock. Très rieur, abordable, joueur, il est aussi capable de montrer les crocs en course. Il a terminé sixième à Bahreïn et en Autriche. De quoi lui permettre de conforter sa place de Rookie of the Year. S’il a moins de points que Sainz, c’est notamment car sa mécanique l’a lâché bien plus de fois que son coéquipier espagnol. Mais pour autant, il semble faire du bien à son écurie, et à la Formule 1 en général. Il apporte un vent de fraîcheur avec son pilotage propre, mais offensif. Ce n’est pas sans rappeler ses aînés anglais. S’il continue sur cette lancée et que McLaren passe encore une vitesse supérieure, on risque de le voir longtemps dans le paddock. Ah, si Vandoorne était arrivé plus tard.

Globalement, la monoplace est très, très rapide en qualifications. McLaren a les armes pour placer ses deux monoplaces en Q3 sur chaque course. Elles manquent cependant encore d’un poil de fiabilité, et de rythme en course. Mais cela devrait venir rapidement. D’autant plus que McLaren mise sur la stabilité, en ayant déjà confirmé ses deux pilotes pour 2020 !

Le sport est la seule et unique chose qui me procure autant d'émotion que l'amour, sûrement parce que je suis amoureux du sport. Parfois il me le rend bien.

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