Avant le troisième match de préparation face à l'Allemagne ce lundi soir (21h), les Bleus ont confirmé leurs intentions pour le tournoi olympique.

Depuis de nombreux mois, cela est devenu une évidence au vu de la densité folle que possède désormais l'Équipe de France de basket masculine : il faut construire cette équipe autour de sa raquette. Entre le phénomène Victor Wembanyama, le quadruple meilleur défenseur de l'année en NBA Rudy Gobert, mais également les monstres physiques et scoreurs prolifiques que représentent Guerschon Yabusele et Mathias Lessort, il aurait été difficile de penser autrement.

“On va plus axer le jeu sur Victor, c'est normal”

Un an après le fiasco total de la Coupe du monde 2023, Vincent Collet a donc en toute logique pris cette direction, comme le prouve la liste finale des 12 joueurs retenus. Les deux premiers matchs amicaux ont confirmé cette tendance, en particulier la victoire face à l'Allemagne, où le quatuor d'intérieur a massacré ses homologues allemands en compilant 63 des 90 points français ! Pour L'Équipe, plusieurs cadres de l'équipe ont d'ailleurs confirmé cette tendance, dont l'un des premiers concernés , Rudy Gobert : “C'est une évolution naturelle, je pense que c'est notre force aujourd'hui. Nous les grands, et nos extérieurs aussi, on doit s'attacher à mettre la balle dessous pour en tirer avantage, tout en créant une alternance en ressortant la balle. C'est ainsi qu'on perforera vraiment les défense adverses. On a le potentiel pour faire mal”.

De son côté, Nando De Colo a ciblé plus particulièrement le nouveau boss des Bleus, Victor Wembanyama. A 20 ans, il est la nouvelle clé de voûte de la sélection par son apport hors du commun des deux côtés du parquet : “Le fait que Victor soit dans l'équipe fait qu'on va plus axer le jeu sur lui, c'est normal. Un collectif doit se créer à partir de là. On a assez de talent pour créer du danger à l'extérieur également”. En effet, les extérieurs auront un rôle précieux à jouer puisque l'alternance est la base même d'une équipe dangereuse. Il faudra donc que De Colo et ses partenaires sur les postes 1 à 3 gardent l'œil ouvert, et prennent les bonnes décisions afin d'accompagner au mieux une raquette capable de regarder droit dans les yeux n'importe qui à Paris. Même Team USA.