C'était le retour du National et du public ce soir au Louis-Michel, et le FC Sète a eu la bonne idée de s'imposer 2 buts à 0 face aux Corses de Bastia-Borgo. Retour sur une belle soirée de football sur l'île singulière !
Le sens du timing
C'est une équipe sétoise très différente de celle de l'an dernier qui a débuté cette rencontre. Seuls Pappalardo, Solvet et Mané étaient dans le 11 type de Nicolas Guibal lors de l'exercice 2020/2021. Après le traditionnel round d'observation, c'est Bastia-Borgo qui se procure une énorme occasion. Malheureusement pour les Corses, Vincent Pappalardo est sur la lancée de la saison dernière et sort une parade décisive (15e). Deux minutes plus tard, Aboubakari répond mais sa tête fuit le cadre. Les supporters, de retour au Louis-Michel, assistent à une rencontre débridée où les deux équipes se procurent des situations intéressantes. On se dirige vers un score de parité à la pause, mais c'était sans compter sur Faissal Mannaï, l'une des recrues de l'intersaison, qui trompe le portier adverse sur le gong, avec comme signe du destin, le numéro 7 sur le dos. Le Football Club ne pouvait pas rêver mieux.

Coaching gagnant
Au retour des vestiaires, les Corses privilégient le jeu direct pour revenir dans la rencontre. Une erreur défensive de Seydi offre une occasion aux joueurs en noir mais l'attaquant bastiais croise trop sa frappe (58e). Devant au tableau d'affichage, Sète laisse le jeu à son adversaire mais n'en oublie pas son pressing à l'image des courses à répétition de Mané et Baouia. Malgré cet avantage, Nicolas Guibal lance des joueurs offensifs avec Sbaï, Jarmouni et Arslan. Deux des trois entrants sont à l'origine du but du break durant les 7 minutes de temps additionnel. Mehmet Arslan percute et trouve Walid Jarmouni, qui d'une lucidité glaçante, trompe le gardien corse. Premier but avec le FC Sète pour le joueur prêté par Sochaux.
Contrairement à l'an dernier, Sète entame son championnat par une victoire, de bon augure pour la suite et le déplacement à Cholet le week-end prochain.
Crédit image en une : Giani Moreno