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NBA : Brooklyn, la dernière chance de Killian Hayes ?

Invité au camp d'entraînement des Brooklyn Nets, Killian Hayes va avoir la chance de gagner sa place dans le roster. Quatre ans après ses débuts en NBA, cette opportunité s'apparente déjà à une dernière chance.

Si Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly ont apporté un nouveau souffle au basket tricolore en NBA, de nombreux jeunes joueurs se sont cassés les dents dans la grande ligue récemment, avant de la quitter par la petite porte. Après Élie Okobo et Sekou Doumbouya il y a deux ans, Frank Ntilikina et Théo Maledon ont également quitté les États-Unis cet été.

L'invitation de la dernière chance

Ce n'est pas encore le cas de Killian Hayes, mais le jeune meneur français est plus que jamais en sursis. Drafté dans le Top 10 de la Draft 2020 par les Pistons, l'ancien joueur d'Ulm n'est jamais parvenu à s'imposer dans une des pires franchises de la ligue. En février dernier, il a carrément été coupé à quelques mois de la fin de son contrat rookie, miné par des pourcentages au tir catastrophiques (41% en global, 29% à trois points). Il a ainsi terminé la saison dernière sans franchise, et est pour le moment sur la sellette en vue de la prochaine campagne.

En effet, le Français n'a pas retrouvé de contrat garanti. Il a donc dû se contenter de l'Exhibit 10 proposé par les Brooklyn Nets. Il s'agit tout simplement d'une invitation au camp d'entrainement de pré-saison de l'équipe. Ainsi, le Tricolore va avoir plusieurs jours, voire semaines, pour s'illustrer.

Une place à prendre chez les Nets pour Killian Hayes

Brooklyn est l'une des rares équipes à disposer encore de deux contrats garantis à distribuer pour atteindre le nombre maximal autorisé de quinze joueurs. Hayes a un réel coup à jouer puisque le poste de meneur est seulement occupé par Dennis Schröder, Ben Simmons (s'il n'est pas utilisé au poste 4), et Keon Johnson. Un renfort supplémentaire pourrait être souhaité. Grâce à ses qualités défensives, Killian Hayes pourrait être intéressant dans un rôle de chien de garde. Encore une fois, il devra rapidement retrouver de la confiance pour assurer le minimum syndical offensivement, une condition sine qua non pour rester dans la grande ligue. À 23 ans, il se retrouve déjà à un carrefour de sa jeune carrière.

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