Basketball

NBA : Finales de conférence Est : Boston s’accroche et relance la série

Les finales de conférence de ces playoffs NBA continue dans la bulle d'Orlando. Le match 5 pouvait déjà être le dernier de cette série, le Heat menant 3-1 avant la rencontre, mais Boston s'est rebellé et nous offre un match 6 déjà très attendu.

Le scénario

Pourtant, pour Boston, c'était loin d'être gagné. L'entame de match est difficile pour les hommes de Brad Stevens, battus dans l'agressivité et incapables de suivre le jeu très mobile du Heat, qui fait si mal depuis le début de ces playoffs. Les Celtics n'inscrivent que 18 points dans ce premier quart temps, à 5/20 au tir. Miami cependant fait un léger break, allant entre 8 et 12 points. 26-18 à la fin des douze premières minutes. Frustrés, les Celtics s'énervent, mais ne craquent pas. Miami peine à rentrer ses tirs, et Boston lutte pour sa survie. A la mi-temps, le Heat mène de 7 points. Tension maximale.

Finalement, en deuxième mi-temps, le match s'inverse totalement. Les Celtics reviennent avec beaucoup d'agressivité, au rebond (19 rebonds à 5 dans le 3e quart) et en défense tout en retrouvant de la réussite au tir. L'écart s'inverse passant de -7 à +9 pour les Celtics. La jeunesse du Heat trop tendre, manque de caractère dans la fin de match pour pouvoir revenir, avec un Jimmy Butler bien trop discret dans la fin de match. Boston s'impose 121-108 et pousse un match 6.

L'homme du match

Jayson Tatum. Un vrai match de franchise player de sa part, c'est lui qui a lancé la révolte juste avant la pause par quelques shoots importants. 31 points, 10 rebonds, 6 passes. Et encore, le numéro 0 n'a shooté qu'à 36%. La marge de progression est encore importante… peut-être pour le match 6 ?

Ainsi, rendez-vous donc pour le match 6 dans la nuit de dimanche à lundi, une nouvelle tentative de qualification pour le Heat, une nouvelle tentative de survie pour Boston. 

Crédit photo : AP Photo/Mark J. Terrill

Le sport est la seule et unique chose qui me procure autant d'émotion que l'amour, sûrement parce que je suis amoureux du sport. Parfois il me le rend bien.

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