Avec Victor Wembanyama sur le flanc, la NBA connait une épidémie de blessures record. Alors que nous sommes qu’au début de la saison, toutes les franchises tirent déjà la sonnette d’alarme !

Les saisons s’enchainent et s’empirent en NBA. Déjà l’année dernière, les Playoffs avaient été complètement bouleversés par l’absence des joueurs stars comme Jayson TatumTyrese Haliburton, ou encore, Damian Lillard. Au point que l’équipe gagnante ressemblait souvent à celle qui avait pu le mieux protéger le temps de jeu de ses joueurs. 

D’ailleurs, les champions en titre d’Oklahoma l’ont très bien compris. Le Franchise Player Shaï Gilgeous-Alexander n’a pris part qu’à 6 des 16 derniers quart-temps joués par son équipe. Une gestion de la fatigue et de la victoire qui devrait permettre à OKC d’arriver en pleine possession de ses moyens pour les Playoffs 2026. 

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D’autres franchises n’ont pas le luxe de pouvoir reposer leurs joueurs dans le Money-Time et s’exposent à des blessures. Malgré le retour sur les paquets de LeBron James44% des joueurs stars sont actuellement blessés. Pour en nommer : Giánnis AntetokoúnmpoAnthony DavisJa MorantKyrie Irving et maintenant Domantas Sabonis se sont ajoutés à la liste des blessés de longue durée citée plus haut. 

Un fléau pour la Ligue qui doit se justifier après des règles et des calendriers toujours plus compliqués. 

Un rythme infernal : calendrier XXL, voyages et fatigue accumulée

La semaine dernière signait le retour de maladie de Stephen Curry. En l’espace de 4 jours, la Superstar américaine a dû affronter les galactiques Lakers de Doncic avant de se déplacer jusqu’à San Antonio pour y affronter les Spurs à deux reprises. 

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Un calendrier surchargé que l’expérimenté coach des Warriors Steve Kerr a vivement critiqué : “Le match à Miami sera notre 17e match en 29 jours, répartis dans 13 villes différentes. C’est le début de saison le plus difficile que j’aie jamais connu en NBA“.

Ils (son staff médical) pensent que l’usure, la vitesse, le rythme et le kilométrage contribuent à ces blessures.” Avant d’engager la responsabilité de la NBA : “Je pense que tout le monde doit s’y atteler, car c’est clairement un problème, et nous ne pouvons pas faire l’autruche.

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Le règlement des 65 matchs : une règle qui pousse les stars à jouer… jusqu’à la blessure

Déjà Out pour quelques semaines en ce début de saison, Victor Wembanyama a compromis ses chances d’emporter le titre DPOY ou le titre MVP. Oui, car la Ligue impose un minimum de 65 matchs par saison pour pouvoir prétendre à l’une de ses distinctions. Il en est de même pour les nominations aux équipes All-Stars. 

Cette règle pousse les équipes à ne pas effectuer de Load Management, et à priver le public des joueurs stars trop souvent. Ainsi, on peut d’ores et déjà imaginer Wemby prendre part à tous les matchs à son retour de blessure. 

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Avec toutes ces règles, la ligue est prise à partie. Déjà vivement critiqué avec la création du Play-In Tournament, le président Adam Silver vit des moments de turbulences. Oui car avec cette envie de créer toujours plus de spectacles, les dirigeants de la NBA compromettent fortement le meilleur moment de la saison : les playoffs.