ATP Cincinnati : Novak Djokovic, encore et toujours lui
Dans une rencontre aux allures de montagnes russes, Novak Djokovic s'impose au Masters 1000 de Cincinnati 1/6 6/3 6/4 face à Milos Raonic. Il empoche sa 23e victoire d'affilée en 2020 ainsi que son 35e Masters 1000, revenant à égalité de Rafael Nadal.
Un premier set à sens unique
Le premier set fut court, net et précis en faveur de Raonic. Il n'a duré que 30 minutes durant lesquelles le Canadien n'a pas eu à forcer son talent pour s'imposer. En même temps avec seulement 2 coups gagnants, 4 doubles fautes et 47% de premières balles pour le Serbe, difficile d'espérer quoique ce soit en finale de Masters 1000. Les longs échanges se montraient rares au Louis Amstrong Stadium tant le n°1 mondial n'arrivait pas à développer son jeu. La facilité avec laquelle Raonic remporta le premier set causa peut-être un manque de concentration fatidique pour la suite du match.
Le réveil du monstre
Le deuxième set fit office de réveil pour le Serbe. À 3/2, le n°1 mondial concrétisa sa première balle de break pour faire 4/2, puis 5/2. Aidé par un meilleur service et une plus grande régularité, Nole revenait au score.
Un Djokovic sérieux pour finir
Ce troisième set ressemblait beaucoup au deuxième. Djokovic est monté en puissance en réussissant à breaker Raonic à 3/2. Le 30e mondial n'a pas changé son jeu d'un iota. Ce fut trop court pour pouvoir bousculer l'ogre serbe. Pourtant à 5/4, Milos Raonic s'est procuré une balle de 5/5 gâchée par une faute directe dans le filet.
Des stats folles
Novak Djokovic remporte pour la deuxième fois le Masters 1000 de Cincinnati dans une édition très spéciale. Il reste également invaincu en 2020 avec 23 victoires dont le seul Grand Chelem de l'année pour le moment en Australie. Il monte son total de Masters 1000 à 35, égalant Rafael Nadal. Cette lutte promet encore de belles choses.
Dans deux jours commence l'US Open. Le récent vainqueur de Cincinnati est évidemment le grand favori en l'absence de Roger Federer et du champion en titre Rafael Nadal. Il devra tout de même faire attention à la nouvelle vague qui commence à vouloir sa part du gâteau.