Football

OM : Pierre-Emil Højbjerg, symbole des premiers doutes marseillais

Privé de victoire depuis deux matchs, l'Olympique de Marseille marque le pas après un début de saison canon. En difficulté lors de ces rencontres, Pierre-Emile Højbjerg symbolise les premières difficultés de l'ère De Zerbi.

Depuis cet été, l'Olympique de Marseille a connu un début de saison idéal. Le mercato s'est révélé fructueux, avec une dizaine de joueurs récupérés, dont plusieurs internationaux chevronnés. Puis, les premiers résultats ont été excellents en Ligue 1 (cinq victoires et un nul en six matchs). Mais depuis l'exploit réalisé face à l'OL, un grain de sable a enrayé la mécanique.

L'attaque de l'OM tousse, le collectif en pâtit

À Strasbourg le weekend dernier (0-1), puis face à Angers (1-1) ce vendredi, l'OM a été incapable de s'imposer, et n'a pris qu'un seul petit point. En cas de victoire, le PSG et Monaco peuvent ainsi prendre cinq points d'avance sur des Phocéens désormais menacés par le Stade de Reims.

L'attaque, si efficace jusque-là, s'est enrayée. Et ce ne sont pas les changements apportés face à Angers qui ont apporté satisfaction. Neal Maupay a été exclu après trente minutes de jeu, tandis que Valentin Carboni n'a pas profité de sa première titularisation pour remettre en cause un horizon bouché.

Mais un homme a malheureusement symbolisé parfaitement les difficultés actuelles de l'Olympique de Marseille : Pierre-Emile Højbjerg. L'international danois a pourtant été l'un des piliers de la bonne passe marseillaise. Titulaire indéboulonnable du 11 de De Zerbi, il a disputé l'intégralité des minutes de la saison, à l'exception des quatre dernières face à Toulouse. Au milieu de terrain, sa présence rassurait.

Pierre-Emile Højbjerg tire la langue

Le weekend dernier, il a été contraint de reculer d'un cran pour compenser la suspension de Leonardo Balerdi. En défense centrale, il a vécu un véritable cauchemar à la Meinau, se faisant notamment balader par le soyeux Sebastian Nanasi. De retour à son poste fétiche vendredi face au SCO, il n'a pas du tout retrouvé son lustre. Au contraire, il a signé une première période fantomatique, avec un poids quasi néant sur le jeu olympien.

Dans le deuxième acte, il s'est retrouvé impliqué plus ou moins directement dans les deux buts du match. D'abord avec une récupération haute qui a entraîné le but de Jonathan Rowe, puis en commettant une faute qui a donné un coup franc dangereux, transformé par Farid El Melali. La rentrée d'Adrien Rabiot à l'heure de jeu le soulagera, sans lui permettre de sortir la tête de l'eau.

Extrêmement sollicité par De Zerbi, le Danois a de la fumée qui commence à sortir du capot. La trêve internationale arrive à point nommé pour recharger les batteries, et repartir sur un nouveau bloc avec plus de fraîcheur. Cette pause permettra au coach marseillais de tirer les enseignements de ces deux faux pas successifs, qui entravent la belle marche en avant marseillaise.

Suiveur assidu de sport au sens large, je partage ma passion depuis une dizaine d'années peu importe le terrain ! Basket, hockey sur glace, cyclisme, tir, escrime, je consomme tout ce qui se présente avec gourmandise.

Dernières publications

En haut