En ouverture des huitièmes de finale de Roland-Garros, Stéfanos Tsitsipás et Daniil Medvedev se qualifient logiquement pour le tour suivant. Les deux ont remporté leurs rencontres en trois manches maîtrisées avec un léger frisson dans la troisième. 

Tsitsipás s'impose en force

Stéfanos Tsitsipás était opposé à Pablo Carreno-Busta un autre spécialiste de la terre battue. Alors qu'on s'attendait à une première adversité pour le Grec, il a réussi à monter en température comme prévu depuis le début du tournoi. Le gain des deux premiers sets ne lui a posé aucune difficulté. Une première balle qui gênait énormément son adversaire qui ne parvenait pas à retourner convenablement. Les breaks s'enchaînaient côté grec et les jeux défilaient. Toutefois, l'Espagnol est arrivé à semer le doute chez son adversaire en breakant d'entrée dans le troisième set et en menant 3/0. Tsitsipás a connu un petit relâchement dans cette manche qu'il a très vite rectifié. En effet, la tête de série n°5 a vite comblé son retard en remontant à 4/4. Un dernier break converti à 5/5 en faveur de Tsitsipás lui a suffi pour conclure derrière avec son engagement 6/3 6/2 7/5.

Un match plein pour Tsitsipás en quête d'un premier titre du Grand Chelem cette année à Roland-Garros. Dans une partie de tableau abordable, les choses sérieuses commencent à partir des quarts de finale pour le Grec. Il retrouve un vieil ennemi en la personne de Daniil Medvedev.

Le rêve de Medvedev continue

Tandis que sa préparation sur terre battue n'ait pas été la meilleure qui soit, personne ne voyait Daniil Medvedev aussi performant à Roland-Garros. Pourtant, le Russe réalise une quinzaine vraiment très surprenante en n'ayant perdu qu'un seul set pour le moment. Face à Cristian Garín, expert de la terre battue, la rencontre a été presque expéditive. En effet, le n°2 mondial a déroulé dans les deux premières manches en jouant comme sur dur ; c'est-à-dire à plat, sans effet et en cherchant des zones très compliquées. Sa prise de risque a payé puisqu'il a atteint des coins extrêmement difficile à trouver dans toutes sortes de positions. Néanmoins, sa folie a été freinée au début du troisième set avec l'intervention du médecin pour une douleur au bras. Cela a permis au Chilien de mener 3/0 et de croire à une remontée.

Le temps que le mal s'estompe et Medvedev était de retour en revenant à 3/3. Puis en fin de match le Russe nous a offert des moments magiques. Deux grosses frappes en bout de course dans la lucarne verticale, juste magistrales. Sur un nuage et en parfaite communion avec le public, le Russe a survolé la fin du match pour l'emporter 6/2 6/1 7/5.

Les deux têtes d'affiches de ce début d'après-midi ont fait leur job. Le choc qui les attend en quart de finale promet d'être électrique. Chacun veut rallier les demi-finales dans cette partie de tableau qui se montre plutôt ouverte pour atteindre la finale.

Crédit photo : L'Équipe