Two-Way Player, Pick and Roll, Stretch Four… Autant de termes techniques qui rendent le basket parfois difficile à comprendre. Revenons sur les définitions essentielles à connaître pour devenir un As de la NBA.

Le langage tactique — comprendre le jeu NBA

Cela ne se voit pas forcément derrière nos écrans, pourtant il existe une vraie science du placement au basket. C'est dans ce domaine que le génie des coachs de NBA s'exprime avec un seul objectif : libérer les joueurs du marquage et trouver le shoot parfait. Pour rester imprévisibles, les franchises font évoluer leur jeu chaque saison et le style des joueurs avec.

Spacing : c'est une tactique qui vise à occuper tout l'espace afin d'élargir le jeu. Avec cette méthode, vous créez des zones vides entre les défenseurs, ce qui offre des possibilités de passes et de tirs. C'est la première stratégie enseignée dans les écoles de basket. 

Pick and Roll / Pick and Pop : celle-ci est basique, pourtant 100% efficace. La manœuvre consiste à contourner son propre équipier statique durant une course rapide. L'objectif est de surprendre le défenseur qui va se faire bloquer par le joueur à l'arrêt. Libre de tout marquage, l'attaquant peut ensuite se rendre au panier, c'est le “Roll” ou au tir, c'est le “Pop”. Attention néanmoins, le “Pick”, souvent un pivot grand et physique, ne doit pas bouger pour effectuer son action de “Block”. Sinon c'est une faute offensive. 

Isolation : rien de finement réfléchi ici, c'est une tactique basée uniquement sur les compétences de dribbles de l'attaquant. Oubliez le jeu d'équipe, c'est un duel 1 vs 1. Les spécialistes en matière de cet exercice restent les légendes Kevin DurantJames Harden ou le MVP Shai Gilgeous-Alexander

Transition : il s'agit d'une attaque express immédiatement après avoir récupéré le ballon lorsque les défenseurs ne sont pas encore en place. C'est ce qui donne un rythme aussi intense en NBA. 

Fast Break : vulgairement, le Fast Break est une transition qui termine par un dunk. C'est le Show Time.

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Les rôles et profils de joueurs NBA

Pour faire une équipe compétitive, il faut un effectif complet. On entend par là que tout ne repose pas sur les épaules du joueur star de l'équipe ni du 5 majeurs. Bien au contraire, il faut varier les profils, créer une alchimie entre les joueurs sur le parquet et surtout : construire un état d'esprit de warrior. Du joueur très médiatisé jusqu'au défenseur acharné de l'ombre, tout le monde a son rôle vers le succès. 

Sixth man : l'un des joueurs les plus essentiels dans le succès d'une équipe ne figure même pas dans le 5 majeur. C'est pour cela que l'on l'appelle le 6ᵉ homme. C'est un joueur capable de maintenir un haut niveau d'intensité sur le parquet lorsque les joueurs stars se reposent sur le banc. Indispensable pour rester compétitifs dans une saison de 82 matchs.

3&D : c'est un profil de joueur capable d'apporter beaucoup d'intensité défensivement tout en étant capable de shooter à 3 points. Les spécialistes du genre sont : Mikal Bridges ou Derrick White

Franchise Player : joueur star de l'équipe, type Victor Wembanyama avec les Spurs.

Two-Way Player : joueur polyvalent, capable d'exceller en attaque et en défense.

Stretch Four/ five : ce sont des ailiers forts ou des pivots qui sont pourtant capables de s'écarter pour tirer à 3 points. Ces profils modernes forcent les défenses à s'adapter aux nombreuses solutions offensives. Parmi eux on retrouve Karl-Anthony TownsKristaps Porziņģis ou le triple MVP Nikola Jokić. 

Glue Guy : cette homme là est la définition même de l'ADN Basket. Profil collectif, peu médiatisé mais dont tout le monde est unanime sur sa qualité. Un joueur qui apporte énormément au collectif tel que Draymond Green ou encore Alex Caruso .

Rim Protector : Il s'agit de l'excellence en défense. Un joueur qui protège le cercle, prêt à contrer tout ce qui bouge. Cette année, c'est Wemby qui surperforme dans ce domaine. Il est notamment sur les traces du Français Rudy Gobert4 fois NBA Defensive Player of the Year

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Le jargon NBA — le vocabulaire des parquets

Posterize : on parle d'un dunk spectaculaire, hyper violent et surtout humiliant pour le défenseur. Ce sont d'ailleurs les actions que l'on retrouve majoritairement dans les highlights, tant elles font hurler les foules. Les amateurs de basket français n'oublieront pas de si tôt le célèbre poster de Guerschon Yabusele sur LeBron James en finale des JO de Paris 2024. 

Buzzer Beater : au basket, le match s'arrête au buzzer. Pourtant, si vous tirez un millième de seconde avant l'alarme, le shoot est comptabilisé. Imaginez un shoot à l'ultime instant, dans une salle en délire, qui permet à votre équipe de reprendre les devants : c'est le buzzer Beater. 

Clutch : un moment Clutch est un moment décisif du match. Un joueur Clutch, par conséquent, est capable de performer dans ces instants qui font basculer le destin d'une rencontre. 

Heat Check : c'est une tentative de tir risquée avec peu de chances de réussite. Elle prend cette dénomination uniquement lorsque le joueur est en confiance et vient d'enchainer plusieurs tirs réussis auparavant.

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Load Management : le dur travail des coachs pour le plus grand malheur des fans. C'est la science qui vise à optimiser/ réduire le temps de jeu d'un joueur pour maintenir sa bonne santé tout au long de la saison. Il faut parfois savoir perdre un match plutôt que de perdre son meilleur joueur. 

Tanking : pas très fairplay, le tanking consiste à perdre volontairement pour obtenir les meilleures chances sur la loterie de la Draft suivante. C'est stratégie souvent employée par les équipes en reconstruction.