Une arrivée inédite au Grand Colombier
Après un départ de Lyon, direction l’Ain avec une seconde moitié d’étape très compliquée avec les ascensions du Scelle de Fromentel, du Col de la Biche et surtout l’arrivée au sommet au Grand Colombier pour une explication entre les favoris à la veille de la seconde journée de repos en Isère.
D'abord, le départ sera donné en plein cœur de Lyon près du Stade de Gerland, ville d'arrivée de l'étape de la veille, pour se diriger vers l'Est et Genas.
Après avoir traversé Pusignan – ville où réside le vice-champion du monde de four-cross Romain Saladini, les coureurs emprunteront pour moins de 50 kilomètres les routes toutes plates de l'Isère en passant par les localités de Crémieu, Trépt, Morestel et Le Bouchage avec le sprint intermédiaire de la journée.
Ensuite, en se dirigeant vers le Nord, on restera en plaine entre deux chaînons du Massif du Jura jusqu'au kilomètre 98 dans l'Ain via Belley et Artemare pour s'attaquer aux 75 derniers kilomètres dans le massif Jurassien. Après Saint-Benoît dans l'Ain, les coureurs emprunteront les mêmes routes que la troisième étape du Tour de l'Ain.
La montée de première catégorie de Scelle de Fromentel – un des versants du Grand Colombier (11,1 km à 8,1 % avec 900 mètres de dénivelé dont les trois derniers kilomètres à plus de 11 % et des sections à plus de 20 %). Sur une grande route, les 6 premiers kilomètres de ce col seront plutôt roulants malgré quelques portions autour des 7 % jusqu'à Munet.
Mais, les 5 derniers kilomètres seront extrêmement compliqués au-dessus des 8 % avec surtout 3000 derniers mètres à plus de 11 % avec même un kilomètre au-delà de 14 % sur des routes étroites et des longues lignes droites. De plus à 1 kilomètre du sommet, il y a une section bien sévère à 22 %. Ce sera la première fois que la Grande Boucle empruntera ce col.
Puis, la descente de cette montée sera longue de 8 kilomètres en deux parties avec un replat de deux bornes au milieu.
Par la suite, après avoir traversé Lochieu et utilisé des routes légèrement montantes, ce sera le Col de la Biche (6,9 km à 8,9 % – 1ère catégorie) à monter. Depuis Brénaz, on peut distinguer trois sections dans ce col. La première sur trois bornes sera exigeante entre 7 et 8,5 %. La seconde sur deux kilomètres sera très dures au-delà des 10 %. Enfin, la troisième sera sur des pentes entre 7 et 8,5 %. La Grande Boucle est passé une fois sur ce col, c'était en 2017 avec la neuvième étape entre Nantua et Chambéry. Cette année, le col sera pris dans un autre sens.
Au sommet, on ne descendra pas de suite puisque la route continuera à monter sur trois kilomètres.
Les coureurs plongeront sur Gignez et la vallée du Rhône pour 14 kilomètres de plat jusqu'à Culoz sur une route large.
Enfin, place à l'ascension du Grand Colombier (17,4 km à 7,1 %, un col jurassien irrégulier avec quelques replats mais aussi des passages à 12 %) avec ses lacets et son panorama sur la Vallée du Rhône.
L'ascension commencera au carrefour entre la D120 et la D904 à Culoz pour utiliser une route très peu ombragée et les premiers lacets avec des pentes entre 7 et 10 %. Les coureurs passeront le long d'une falaise surplombant la ville avec une vue sur plaine de Culoz et le lac du Bourget.
Après le croisement des routes d'Anglefort et de Culoz, la route s’élèvera sérieusement sur plus de trois kilomètres entre 8 et 10 % avec une section à 12 %. Les trois derniers kilomètres après un petit replat, seront à découvert, à partir du lieu-dit « La Sapette » seront entre 6 et 8 %. Le col se conclura un raidard de 400 mètres à 10 % de moyenne.
Les passages au Grand Colombier sur le Tour :
2012 : Thomas Voeckler
2016 : Rafal Majka x2
2017 : Warren Barguil
Photo : Conseil départemental de l'Ain