Ballon d'or

Ballon d’Or 2024 : les 3 critères d’attribution du trophée

Le Ballon d'Or 2024 va être élu ce lundi soir. pour parvenir au résultat final, plusieurs éléments sont pris en compte par les votants pour faire le choix. On fait le point sur les 3 critères principaux de classification.

Depuis 1956, le Ballon d'Or s'est imposé comme la récompense individuelle de référence pour les meilleurs joueurs de football au monde. Il s'agit tout simplement du Graal individuel. Gagner un Ballon d'Or peut changer une carrière. Et après quinze ans d'hégémonie quasi absolue du duo Lionel Messi – Cristiano Ronaldo, la porte est grande ouverte pour cette édition 2024.

Plusieurs favoris sont à la lutte pour décrocher la récompense ultime. Les dernières indications donnent la victoire à Rodri, étant donné le boycott de la cérémonie effectué par Vinicius et le Real Madrid, mais tant que rien n'est officiel, une once de suspense subsiste. Afin de déterminer le classement final, le système de votes a évolué au fil des années, et est aujourd'hui figé de la manière suivante.

Les 3 critères d'attribution du Ballon d'Or

100 journalistes sont sélectionnés pour prendre part aux débats, et établir leur propre classement. Chaque journaliste représente alors un pays du Top 100 au classement FIFA, et doit ensuite établir un Top 10. Chaque place apporte des points qui sont ensuite cumulés pour former le Top 30 définitif. Voici les critères pris en compte pour réaliser ce classement :

  • Les performances individuelles

Le Ballon d'Or est la récompense individuelle ultime, ce qui implique de mettre en valeur les performances individuelles d'un joueur. Dans un sport collectif où marquer des buts prime, les joueurs offensifs ont naturellement un énorme avantage. Ce n'est pas un hasard si Lev Yachine est le seul gardien à l'avoir emporté. Les défenseurs, ou considérés comme tels, se comptent eux sur les doigts d'une main (Franz Beckenbauer, Matthias Sammer, Fabio Cannavaro). Ainsi, les buts marqués et les passes décisives distribuées jouent un rôle majeur, voire même parfois décisif.

  • Le bilan collectif

Naturellement, être le meilleur joueur du monde signifie aussi qu'il faut remporter les plus grands titres. Depuis la mise en place de la récompense, rares sont les joueurs à avoir triomphé avec un palmarès vierge. En 2012 par exemple, Lionel Messi avait réussi cette performance en s'appuyant sur une année civile historique à 91 buts pour remporter l'un de ses nombreux Ballon d'Or. Malgré tout, une armoire à trophée bien rempli permettra de faire grimper sa cote auprès des votants.

  • Le fair-play

Il s'agit du critère le moins important, mais il peut avoir son importance. Si des joueurs sont à la lutte, le journaliste votant va se pencher sur l'attitude du joueur sur le terrain. Ainsi, un garçon qui est réputé violent, ou bien véhément envers les arbitres, sera pénalisé en comparaison à un concurrent qui parvient à garder ses nerfs et à faire preuve de fair-play sur le terrain.

Suiveur assidu de sport au sens large, je partage ma passion depuis une dizaine d'années peu importe le terrain ! Basket, hockey sur glace, cyclisme, tir, escrime, je consomme tout ce qui se présente avec gourmandise.

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