Biathlon – Coupe du monde 2019-2020 : Montcuq est à la fête
Coup de théâtre dans l’organisation de la Coupe du Monde 2019-2020 de biathlon. A l’origine prévue au Grand Bornand, la Fédération Française de Ski a été contrainte de changer de plan pour l’étape française. Elle sera finalement organisée par la petite ville de Montcuq. Explications.
Conférence de presse inattendue, en début d’après-midi, organisée au siège de la Fédération Française de Ski. Face à une assemblée de journalistes du monde entier, Michel Vion, président, s’avance aux micros. Après quelques rappels des faits, notamment la manche de Coupe du Monde de biathlon prévue initialement au Grand Bornand, celui-ci explique : « face à la mauvaise saison réalisée par la station, et les restrictions budgétaires de la ville d’Annecy, l’épreuve de biathlon ne pourra pas se dérouler au Grand Bornand », explique-t-il avec regret. Et de reprendre : « face à l’urgence de la situation, seule la ville de Montcuq proposait d’accueillir le monde entier dans de bonnes conditions ».
Vous l’aurez compris, le Grand Bornand cède donc son épreuve de Coupe du Monde à la ville du Lot. Les courses devraient se dérouler dans le Parc naturel régional des Causses du Quercy, du 18 au 22 décembre comme prévu initialement. Sur le plan financier, les agglomérations de Cahors et Montauban, grandes villes voisines, aideront pour le transport de la neige et la construction des infrastructures dans Montcuq. « La ville est déjà très organisée. Avec quelques travaux qui commenceront dès ce mois-ci, les plus grands champions du monde pourront s’installer dans Montcuq pour accéder aux pistes facilement », se réjouit le maire, Alain Lalabarde. Rien ne semble donc empêcher la bonne tenue de l’épreuve cette fois-ci.
Bonne publicité pour Montcuq ?
La seule inconnue reste encore l’aspect sportif. Pour le moment, aucun parcours n’a été dessiné. Il n’existe évidemment pas non plus de pas de tir. Tout cela sera donc installé à l’entrée de l’hiver. « S’y prendre au plus vite », projettent d’une même voix les deux hommes politiques. Montcuq ne doit pas offrir de mauvaises surprises aux athlètes. « Montcuq n’a jamais déçu personne, plaisante le maire, Montcuq ravira touristes et délégations », conclut-il après un discours optimiste. En tout cas, réussite touristique ou économique, personne n’en doute. Reste à voir si le sport restera le meilleur souvenir de l’épreuve. Car c’est encore ce qui nous intéresse le plus. Mais Michel Vion et Alain Lalabarde le promettent : Montcuq a tous les arguments pour convaincre.
En revanche, pas sûr que les poissons qui nagent dans le Lot soient beaucoup dérangés par le biathlon. Surtout en plein hiver, ils sont sans doute peu nombreux à déambuler dans les rivières. Par contre, un jour d’avril, les poissons nagent souvent en banc.