Malgré l’absence de la Ligue 1, la rédaction WeSport vous propose votre dose de football hebdomadaire. Le concept est simple : 26 lettres pour 26 joueurs. Pour chaque joueur, on reviendra sur sa carrière et pourquoi il nous a marqué. Bienvenue dans “Du foot et des lettres” !
M-Bappé : Du rocher au Parc, une vie de Prince
Kyilan Mbappé, né le 20 décembre 1998 à Bondy. Comme quoi, à 22 ans on peut déjà être parmis les meilleurs joueurs de l'histoire de la Ligue 1. Pas de blasphème. 2 décembre 2015, le petit Kylian ne fête pas encore ses 17 ans, il dispute ses premières minutes avec l'AS Monaco battant le record de précocité des Monégasque détenu par une autre gloire de l'attaque des monégasque et des Bleus : Thierry Henry. Le premier but arrive le 20 février face à Troyes. Premier trophée majeur en 2016 avec une finale de Gambardella, Daniel Lauclair n'en revient pas de la naissance du futur prodige qu'il le confond avec Taylor Moore, légendaire. Rassurez vous, aujourd'hui, pas une personne sur la planète foot ne connait pas le nom du numéro 7 parisien. Un titre de champion de France l'année d'après, des premières masterclass en Ligue des Champions que ce soit contre Dortmund, City ou même la Juve. Dans la foulée du titre, le champion part chez son dauphin. Mbappé devient grand, très grand, si grand, qu'il atteint le toit du monde un certain 15 juillet 2018. Buteur en finale de Coupe du Monde à 19 ans, Mbappé est un concentré de talent, précocité et de vitesse qui met le monde à ses pieds. Bravo Kylian.
N comme Neymar
Indissociables, Mbappé est suivi par Neymar. Le duo parisien marche aujourd'hui sur la Ligue 1. Mais les rumeurs vont bon train sur un retour du Brésilien à Barcelone. Oui, Neymar c'est avant tout un ancien Blaugrana. Son passage a été marquant mais pas autant que voulu. Un transfert mirobolant vers Paris n'aura pour l'instant pas comblé le brésilien. Souvent critiqué pour son attitude, ses blessures lors des moments clés des saisons parisienne, le Ney n'en reste pas moins un superbe artiste balle au pied. La Ligue 1 doit profiter d'avoir une telle star dans ces rangs.
O comme Odemwingie
Peter Odemwingie. Ce nom risque de bien moins vous parler que les deux précédents. C'est un petit hommage que nous nous permettons. Les fans du LOSC doivent se souvenir de ce joueur d'origine Ouzbèke, de nationalité nigériane. Odemwingie reste seulement trois saisons à Lille. Suffisant pour marquer les esprits notamment lors de la saison 2005-2006 où il inscrit 14 buts. Adroit, rapide, le sens du but, le départ du joueur fantasque avec ses célébrations animées au Lokomotiv Moscou rendra plus d'un fan de Ligue 1 triste. En sélection, il finira vice-champion olympique en 2008 face à l'Argentine d'un certain Lionel Messi.
P comme Payet
Vous connaissez le célèbre adage d'un certain M.Henni : Tir Payet. Impossible pour nous donc de rater le réunionnais. Payet c'est un exotique, il aime le voyage. Formé au Havre, il fait une escale à Excelsior avant de rejoindre son premier club pro : le FC Nantes. 39 matchs, 5 buts, pas de quoi marquer les esprits ? La descente des Canaris en Ligue 2 va tout changer pour lui. D'un bout à l'autre de la Loire, le voilà dans un autre club mythique : l'ASSE. Dès sa première saison, les Verts se qualifient pour l'Europe. Si Payet se montre un peu plus et commence à faire parler de lui, ce n'est pas suffisant. Il rejoint alors Rudi Garcia (une première fois) à Lille. Dans une équipe qui brille, Payet devient le métronome, l'artiste. 12 buts, autant de passes décisives, Payet rate le coche, le titre est déjà passé à Lille. Direction donc l'OM, mais là aussi, ce premier passage est en dents de scie. La deuxième saison, il distribue des caviars partout en France. Assoiffé de succès et de prestige, Payet s'en va à West Ham. Nouveau challenge, pétards de coups francs. Payet se voit pousser des ailes et s'en va à l'Euro 2016. Magistral en ouverture, il fatiguera en deuxième partie de compétition et manquera de faire gagner les Bleus à la maison. Alors vient de nouveau l'appel marseillais. Le champions project, c'est pour lui. Mais encore une fois, l'inconstance de Payet, nuit à sa prestance, aux paillettes qu'il nous met dans les yeux Dimitri.