Euro 2020 (Gr. E) : l’Espagne doit se mettre en jambes face à la Suède

Pour clôturer cette journée de l'Euro, l'Espagne affrontera la Suède au La Cartuja de Séville. Le favori du groupe E devra se mettre en jambes face à un solide outsider qui vise une seconde place tant désirée dans cette poule.

Un statut à assumer pour la Roja

Clair favori du groupe, l'Espagne aura un statut à assumer, et ce dès ce premier match. Certes, Luis Enrique a décidé de tourner une page de la sélection en choisissant d'intégrer beaucoup de jeunes joueurs aux dépens de l'expérience, mais ces jeunes ont tous le talent nécessaire pour participer à un Euro. Des hommes comme Pedri, Ferran Torres ou Adama Traoré ont en effet prouvé sur leurs dernières saisons qu'ils étaient faits pour les grandes échéances. De plus, même si la génération dorée de 2008-2012 semble loin au regard des récents résultats de la Roja, l'Espagne reste un grand d'Europe avec une image à défendre. Les hommes d'Enrique devront envoyer un message clair à leurs concurrents dès ce soir en remportant ce match haut la main.

Les chiffres sont plutôt de leur côté avec une seule défaite depuis novembre 2018 et une première place en Ligue des Nations, avec notamment une écrasante victoire 6-0 contre l'Allemagne, mais aussi une première place en qualifications pour l'Euro avec une nette domination (huit victoires et deux matchs nuls). La Roja est donc sur une excellente dynamique qui sera à conserver le plus longtemps possible pour aller loin dans la compétition.

Une carte à jouer pour la Suède

Bien que la Suède ne vive pas sa meilleure période footballistique surtout en l'absence de Zlatan Ibrahimović, les jaunes et bleus auront une carte à jouer ce soir. En effet, les hommes de Jane Andersson peuvent créer un bloc bas très solide, surtout contre un jeu en passe courte comme le pratique l'Espagne. Au vu des derniers résultats, la Suède ne semble pas avoir les armes pour battre la Roja mais bien assez pour arracher une égalité. Certains titulaires défensifs jouent dans de grands clubs européens comme Lindelöf qui exerce à Manchester United ou Augustinsson qui évolue au Werder Brême, sans parler du gardien Robin Olsen, remplaçant à Everton. Puis en attaque, les Suédois devront s'appuyer sur Forsberg de Leipzig, Kulusevski de la Juventus et Isak de la Real Sociedad, trois attaquants pouvant déstabiliser la défense hispanique.

Le tout forme un collectif uni et sans peur. Il faudra au moins cela pour que la Suède parte de Séville avec au moins un point en poche. De plus, les occasions viendront certainement de contre-attaques à ne pas manquer car elles pourraient se faire rares.