/https://wesportfr.com/app/uploads/2020/10/Fond-noir1.png){kind=small}
/https://wesportfr.com/app/uploads/2025/02/ICONSPORT_247614_0023.jpg)
Après le refus de Martin Fourcade, qui est le candidat idéal pour prendre présidence du comité d’organisation ? Découvrons ensemble les 4 noms qui pourraient récupérer la coordination des JO 2030.
L'annonce a fait l'effet d'une mini bombe au sein des organisateurs français. Légende vivante des sports d'hiver, Martin Fourcade était pressenti pour assurer la présidence du comité d'organisation des JO 2030 jusqu'au bout de sa mission.
Lundi, pourtant, nous apprenions que la légende du biathlon français renonçait à sa fonction. Un coup dur pour le comité exécutif, qui va désormais devoir trouver un remplaçant. Voici 4 candidats probables pour occuper ce poste essentiel au bon déroulement des Jeux olympiques d'hiver qui se dérouleront dans les Alpes françaises.
JO d'hiver 2030 : il existe “une liste de noms potentiels” pour remplacer Martin Fourcade explique Fabrice Pannecoucke https://t.co/C13vSoiNey pic.twitter.com/KlC9swQxqI
— ici Pays de Savoie (@icipaysdesavoie) February 4, 2025
Nathalie Péchalat (danseur sur glace)
Son nom est sur les lèvres de nombreux observateurs, et pourtant. Nathalie Péchalat n'a pas encore joué un rôle direct dans l'attribution des JO 2030 à la France. L'ancienne patineuse artistique s'est d'ailleurs dite révoltée de savoir que les organisateurs n'avaient pas su conserver Martin Fourcade.
Ceci étant dit, Péchalat peut faire valoir son expérience en tant qu'ex-présidente de la Fédération française des sports de glace (2020-2022). Elle a aussi été cheffe de mission de l'équipe de France olympique aux Jeux de Pékin, été présidente déléguée du Club France lors des Jeux de Paris.
Bref. Un CV XXL pour occuper une fonction critique, à 6 ans des JO 2030. Reste à savoir si sa sortie concernant le retrait de Martin Fourcade, et ses propos tenus à l'encontre du COJO, joueront en sa défaveur.
Marie Martinod (skieuse)
En voilà une qui connait parfaitement les JO d'hiver. Côté compétition, du moins. Ancienne skieuse freestyle, Marie Martinod est médaillée d'argent lors des Jeux de Sotchi. Elle réitère son exploit en 2018, à Pyeongchang, faisant de son palmarès un des plus riches parmi la discipline tricolore.
Retraitée sportive depuis la saison 2017-2018, Martinod gravite désormais dans le monde de l'audiovisuel. Elle est aussi conseillère municipale d'Aime, en Savoie, ce qui fait d'elle un profil de terrain concernant la situation dans les Alpes françaises.
Interrogée au sujet du poste vacant, Marie Martinod n'a pas botté en touche. “Je reste disponible” a-t-elle déclaré (Le Dauphiné). Selon le journal régional, l'ancienne skieuse n'est cependant pas la candidate N°1 aux yeux du comité olympique.
Vincent Jay (biathlète)
Lui non plus n'est pas l'immense favori. Pourtant, le comité exécutif des JO 2030 a-t-il peur de revivre le traumatisme “Fourcade” en donnant les clefs de la maison à un biathlète ? Possible. Même si pour l'instant, Vincent Jay possède les meilleures connaissances du dossier de candidature de la France pour organiser ces Jeux d'hiver.
L'approche environnementale de l'ancien biathlète de l'équipe de France au sujet de ces JO 2030 serait aussi une vraie plus-value. Pour rappel, plusieurs polémiques ont déjà éclaté, Laurent Wauquiez ayant notamment supprimé des subventions aux industriels collaborant avec certaines ONG.
Que ce soit sur la question de l'eau, des mobilités ou encore du territoire, Vincent Jay présente d'importantes qualités pour assurer cette fonction. Reste à savoir si son profil ne le conduira pas vers un autre poste plus adapté et moins politisé que la présidence.
Edgar Grospiron (skieur)
Edgar Grospiron fait office de grand favori pour prendre la place de Martin Fourcade. Le champion olympique 1992 a d'ailleurs assumé avoir été contacté par les organisateurs. Ses liens avec le CIO, pour lequel il a déjà travaillé, ainsi que son expérience de DG du comité de candidature d'Annecy 2018 font de lui un candidat fiable.
Rien n'a encore été fixé. Hier, Fabrice Pannekouche avouait même que le nom qui sera à la tête du comité d'organisation ne serait peut-être pas désigné avant de nombreuses semaines.
“Est-ce qu'il y aura un ou une présidente à ce moment-là ? Je n'en suis pas sûr” a déclaré le président du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes au sujet du prochain rassemblement prévu le 18 février.
La liste peut encore s'allonger, d'autres noms surprises pouvant ainsi se rajouter. Vous l'aurez compris : à 6 ans des JO 2030, rien n'est encore prêt. Même si l'on connait au moins les 11 sites olympiques.
