Open d'Australie

Les 3 favoris de l’Open d’Australie 2025

Alors que la saison 2025 de l'ATP vient de reprendre, le premier tournoi du Grand Chelem de l'année se profile déjà. Les meilleurs joueurs du monde ont rendez-vous pour l'Open d'Australie où ils tenteront de succéder à Jannik Sinner, vainqueur en 2024 et parmi les trois favoris pour le titre.

La saison 2025 de l'ATP à peine débutée, avec notamment l'ATP 250 de Brisbane (Australie) ou encore la United Cup, elle va déjà vivre son premier rendez-vous majeur de l'année. Du 12 au 26 janvier, les meilleurs joueurs du circuit ont rendez-vous à Melbourne pour l'Open d'Australie, le premier des quatre tournois du Grand Chelem de la saison de tennis.

Si cette 113e édition du prestigieux tournoi australien sera notamment l'occasion de revoir Novak Djokovic sur un court, lui le maître des lieux avec dix titres au palmarès de l'Open d'Australie qui avait manqué les ATP Finals fin 2024, le Serbe ne fait pas partie des trois favoris pour succéder à Jannik Sinner, titré l'année dernière. Voici les trois joueurs qui semblent avoir le plus de chance de triompher cette année dans la Rod Laver Arena.

Jannik Sinner, suprématie sur dur

Jannik Sinner a remporté les deux derniers Grand Chelems sur dur (Crédit : Icon Sport)

En 2024, Jannik Sinner s'est clairement affirmé comme le meilleur joueur sur dur du monde. Vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open, les deux premiers titres du Grand Chelem de sa carrière, il a écrasé la concurrence sur cette surface comme en atteste son bilan hallucinant sur “hard” (53 victoires – 3 défaites).

Presque intouchable la saison dernière, l'Italien, n°1 mondial avec beaucoup d'avance sur ses poursuivants, va maintenant devoir confirmer en 2025 avec le statut d'ultra favori. À 23 ans, il aura l'occasion de s'affirmer un peu plus comme le meilleur joueur du monde s'il remporte l'Open d'Australie. À voir désormais si la saison dernière ne l'a pas trop émoussé, physiquement et mentalement, lui qui lancera officiellement sa saison 2025 à Melbourne.

Alexander Zverev, une forme à confirmer

Alexander Zverev est revenu au meilleur de sa forme en 2024 (Crédit : Icon Sport)

La saison passée aura été celle de la rédemption pour Alexander Zverev. Enfin laissé tranquille par son corps, l'Allemand a beaucoup joué (90 matchs disputés) et a retrouvé son niveau, comme en atteste sa deuxième place au classement ATP (meilleur classement en carrière égalé).

Vainqueur de deux Masters 1000 en 2024 dont un sur dur (Paris), Alexander Zverev est néanmoins toujours en quête d'un premier titre en Grand Chelem. Finaliste à Roland-Garros, il a été sorti avant la finale à l'Open d'Australie (demi-finale) et à l'US Open (quarts). La saison 2025 doit être celle de son premier titre sur l'un des quatre tournois majeurs et, s'il surfe sur sa dynamique de la saison passée, il y a des chances pour que cela ait lieu dès l'Australie.

Carlos Alcaraz, une surface à reconquérir

Carlos Alcaraz a mal fini la saison 2024 et devra se ressaisir (Crédit : Icon Sport)

Après un été presque parfait, où il a été titré à Roland-Garros et Wimbledon et a décroché l'argent aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Carlos Alcaraz a mal terminé sa saison. S'il a remporté l'ATP 500 de Pékin, il s'est manqué aux Masters 1000 de Cincinnati et Paris mais aussi et surtout à l'US Open (défaite au 2e tour) et lors des ATP Finals (élimination dès les poules), venant rappeler qu'il avait encore des progrès à faire sur dur.

Pour faire taire ses détracteurs, Carlos Alcaraz devra bien figurer à l'Open d'Australie, où il a toujours eu du mal à performer. Toujours stoppé avant le dernier carré en trois participations, il aura l'occasion de briser cette petite malédiction cette année. S'il semble en délicatesse avec la surface, il ne faut pas oublier qu'il a remporté son premier titre à l'US Open en 2022, sur dur. Et l'Espagnol a clairement fait du tournoi australien un objectif, lui qui réaliserait le Grand Chelem en carrière s'il remportait le premier rendez-vous majeur de la saison ATP.

Les mots "Minnesota Miracle" et "No-Call" sont rayés de mon vocabulaire. Mon cœur pleure la retraite de Drew Brees.

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