Il y a 19 ans maintenant, Nelson Mandela disait « Sport has the power to change the world ! » Impossible de le contredire après ce que tous les amateurs de sport et de sensations fortes ont vécu cette année. À l’instant même où vous êtes en train de lire cette phrase, Trent Alexander-Arnold s’apprête sans doute à tirer un corner et Julian Alaphilippe a sûrement eu le temps de se glisser dans une échappée. Mais qu’importe votre sport de prédilection, la rédaction de WeSportFr a fait de la place à tous, et revient sur les 30 événements sportifs qui ont fait 2019.

Aujourd'hui, retour sur la saison de Moto GP 2019 qui aura été celle des confirmations.

 

Le génie espagnol

D'abord la confirmation que Marc Marquez est le meilleur pilote du monde, en attendant de devenir le meilleur pilote de l'histoire. Au rythme qu'il tient, le Catalan n'aura pas besoin d'une décennie pour conclure l'affaire. Champion du monde en 125 et Moto 2, le plus jeune champion du monde dans la catégorie reine a rempilé cette année pour une sixième couronne. Mieux, il n'a jamais été aussi fort. 12 victoires et 18 podiums, il finit l'année avec 420 points, son total de l'année passée est pulvérisé de 99 points.

C'est son sang-froid, son audace et son capital chance qui impressionnent le plus. Marc Marquez n'en finit jamais d'attaquer, de passer entre les pièges et les gouttes. Sans avoir la meilleure moto du paddock, il domine de la tête et des épaules. Respect.

 

Les papys ne font plus de résistance

Ensuite la confirmation que le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants. Les papys ne font plus de résistance et même des coureurs aussi légendaires que Jorge Lorenzo, et surtout Valentino Rossi, ne peuvent plus jouer crânement leur chance parmi les tous meilleurs. Des douleurs articulaires consécutives à de nombreuses chutes pour l'un ou la perte du mojo pour l'autre, l'Espagnol et l'Italien cumulent 2 podiums et 202 points, deux fois moins que le seul Marc Marquez.

Peut-être est-ce également le temps qu'il aura manqué à Johann Zarco pour réussir à s'imposer chez KTM. Première expérience dans un team officiel pour le pilote français, première expérience ratée. Il faut dire qu'on voyait un peu la catastrophe arriver de loin. Arrivé dans une équipe qui ne développait pas la moto pour lui, il aurait fallu au Français un sens de l'adaptation monstrueux ou peut-être une saison entière pour comprendre l'engin. Le Cannois, arrivé tard à la compétition de vitesse, n'a malheureusement pour lui pas ce sens extraordinaire qu'ont les plus grands de se modeler à la moto ou de faire ce qu'il veulent de la moto

 

La valeur n'attend pas le nombre des années

Enfin que la confirmation que la valeur n'attend pas le nombre des années. Si Marquez nous en avait donné une formidable preuve ces dernières années, Fabio Quartararo est venu enfoncer le clou en devenant, et de loin, le meilleur rookie de la saison et en démontrant surtout qu'il pouvait tenir la dragée haute avec une moto non-officielle aux ténors du peloton. Pour la saison 2020, le Français pourra conduire la même Yamaha que Valentino Rossi ou Maverick Vinales et, s'il ne disposera pas des mêmes moyens que les coureurs du team officiel, le Français devrait en avoir désormais suffisamment sous les gants et les jambes pour pouvoir décrocher sa première victoire en Moto GP. Avec ses 7 podiums et ses 6 pôles en 2019, le message est passé aux autres.

 

Demain, place au titre de l'Afrique du Sud dans le mondial japonais de rugby.