17e étape de ce 102e Giro. La première arrivée au sommet de cette troisième semaine. Une arrivée très attendue lorsque l'on voit tous les rebondissements du classement général notamment sur l'étape de la veille. Alors qui a visé juste à deux pas des cibles de la piste de ski de fond mythique d'Antholz/Anterselva ?

Un début de course calme

L'échappée a mis du temps à se dessiner. C'est sur un rythme très élevé que la course s'est donc engagée, faisant exploser le peloton. Une course qui se décante après une longue heure de course. C'est au final un gros groupe de 18 coureurs avec de beaux grimpeurs comme Chaves, Formolo, Tangert, Jungels mais aussi les Italiens Conti, Masnada ou encore Brambilla.

AG2R à l'honneur

C'est Bakelants, ancien coureur de l'équipe française qui tente sa tente en solitaire en premier bien loin de l'arrivée. La deuxième grosse attaque vient du français Nans Peters, frais après l'étape d'hier où il avait du attendre Alexis Vuillermoz auteur d'une grosse crise d'asthme, Peters avait décidé de tenter sa chance dans les faux plats qui emmenaient vers la montée d'Antholz/Anterselva. Il creuse un bel écart proche de la minute à 7 kilomètres de l'arrivée. Conti, Chaves et Neilands sortent à 7 km en chasse dans le restant du groupe de 18. Les trois hommes ne reprennent rien sur le français qui compte toujours 55 secondes au 5km. C'est fait, Cococrico, nouvelle victoire française après celle d'Arnaud Démare. Antholz sourit aux tricolores puisque Quentin Fillon-Maillet s'était aussi imposé dans la station italienne lors de la dernière coupe du monde de biathlon !

Favoris décevants

Du côté des favoris, les attaques se sont faites attendre. Seul Landa a attaqué, derrière c'est Majka déjà en difficulté hier qui a encore perdu du temps. Lopez a attaqué avec Carapaz dans sa roue. Nibali et Roglic ne peuvent pas répondre et laissent encore des secondes à Carapaz et Landa. La Movistar apparaît comme dominatrice dans ce Giro.