Début des demi-finales féminines de Roland-Garros ce jeudi après-midi sous un temps magnifique sur le court Philippe-Chatrier. Premier acte de ces demi-finales, l'affrontement entre la Slovène Tamara Zidanšek et la Russe Anastasia Pavlyuchenkova pour une place en finale du tournoi porte d'Auteuil. Dans un affrontement plaisant mais sans vrai rythme et constance sur l'intégralité de la rencontre, la Russe s'impose en puissance face à Tamara Zidanšek qui n'aura pas démérité. Un nouveau visage du gratin du circuit féminin est peut-être né ce jeudi à Paris.
Tamara Zidanšek, la force de l'inconstance
De blanc et de rouge vêtue, la Slovène est fidèle à elle-même dans les premiers jeux de service. Solide dans l'échange et sur sa mise en jeu, elle fait le break d'entrée de jeu avant de voir la Russe revenir sur ses talons sur les jeux suivants.
À l'image de son passing qui prend la ligne pour débuter le cinquième jeu, la demi-finaliste surprise de ce tableau féminin est à son aise sur le court central et va tenir pour revenir à cinq jeux partout malgré un break à 5/3 pour Pavlyuchenkova.
Un jeu trop fébrile de sa part pour concéder le premier set 7/5 plus tard et la Slovène ne peut rien face à une Anasatasia Pavlyuchenkova déchaînée et qui prend le large pour mener 4/1 et s'imposer finalement sur sa première balle de match 6/3.
Pavlyuchenkova et la force de l'âge
De six années la doyenne de son adversaire du jour, Anastasia Pavlyuchenkova a maîtrisé de bout en bout cette partie et a fait parler son vécu pour prendre le dessus sur la fougue slovène.
L'expérience du circuit WTA a certainement permis à la Russe d'être plus solide sur les points importants, à 60 % de réussite sur les balles de break contre 36 % pour Zidanšek.
Solide sur les points importants et juste techniquement, c'est fort logiquement que la Russe s'impose dans cette première demi-finale qui aura rapidement tourné court. Les choses seront encore plus ardues pour Anastasia Pavlyuchenkova qui retrouvera la gagnante du duel Krejčíková – Sakkari actuellement sur le court.
Crédit image en une : Roland Garros