ASSE : La défense des Verts passe de nouveau au travers dans le derby
Battue à Lyon dans le derby (1-0), l’ASSE a composé avec le même démon qui le mine depuis le début de la saison : une défense extrêmement fragile. Focus sur les 90 minutes délicates vécues par l’arrière-garde stéphanoise.
Avant la rencontre, au micro de DAZN, Olivier Dall’Oglio avait tout compris : « Si défensivement on n'est pas solide, on ne peut pas exister. C’est notre priorité aujourd’hui ». Effectivement, cela s’est confirmé, mais de la manière dont le coach des Verts l’aurait souhaité.
Un quart d’heure en enfer pour l’ASSE
Au Groupama Stadium, son ASSE a existé un quart d’heure. Le temps que l’OL ne se mette en rythme et ne commence à outrageusement dominer la partie. Le bloc extrêmement bas concocté par Dall’Oglio va s’effriter petit à petit sous les coups de boutoirs permanents des ailiers lyonnais, notamment un Malick Fofana insaisissable.
Rapidement, le danger s’est rapproché dès la 20e minute. Si Gautier Larsonneur, incertain avant la partie, a sauvé les meubles avec trois belles parades, il sera finalement battu par Alexandre Lacazette à la demi-heure de jeu. Les Verts ont pris un énorme coup derrière la tête.
Les Verts totalement asphyxiés en première période
Alors qu’ils parvenaient à sortir dans le premier quart d’heure, ils subissent la loi des Lyonnais. Le bloc hermétique et la rigueur souhaitées par Olivier Dall’Oglio ne sont plus que des mirages. Sur chaque accélération, les attaquants lyonnais créent des différences. Suite à une dizaine de minutes de souffrance intense, l’ASSE va respirer, mais rentre aux vestiaires la tête dans les chaussettes.
Les statistiques sont affolante à mi-parcours, et symbolisent à elles seules la domination absolue de l’OL : 37% de possession, 13 tirs concédés, dont 5 cadrés, et seulement 79 % de passes réussies.
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Un manque de sérénité toujours aussi criant
En seconde période, les Lyonnais ont relâché la pression, et permettent aux Verts d’afficher un meilleur visage. Pour la première fois, l’arrière-garde stéphanoise peut souffler. Jusque-là timorés, les pistons apportent un soutien non négligeable à un secteur offensif sublimé par le dynamiteur maison, Zuriko Davitashvili. Durant une petite dizaine de minutes, l’espoir renaît.
Mais le soufflet va rapidement s’estomper. Lyon remet le pied sur le ballon, et reprend son pilonnage sur les ailes. De nouveau obligés de défendre, Yvann Maçon et Léo Petrot sont de nouveau exposés, et prennent l’eau. À défaut de faire preuve de sérénité, le trident central Batubinsika – Nadé – Ekwah s’arrache sur chaque action, et arrive par miracle à ne pas concéder de deuxième but. Mais cela reste un détail.
À l’image du face-à-face en or gâché par Ibrahim Sissoko à la 75e minute, ces Verts manquent de confiance à tous les étages. Un manque de confiance qui se paie cash dans un derby. Après 11 journées de Ligue 1, l’ASSE est toujours empêtrée avec ses sempiternels problèmes défensifs, et ne trouve pas le remède à ses maux.
