À quelques heures de la cérémonie de remise du Ballon d'Or, les planètes s'alignent et indiquent une potentielle razzia de l'Espagne dans les principales récompenses.

Sacrée championne d'Europe cet été, l'Espagne a retrouvé le chemin du succès après plus d'une décennie de disette faisant suite à la dynastie de la génération Xavi – Busquets – Iniesta, double championne d'Europe et championne du monde entre 2008 et 2012. À l'époque, aucun joueur espagnol n'était parvenu à accrocher le Ballon d'Or à son palmarès, la faute à l'hégémonie du duo Lionel Messi – Cristiano Ronaldo.

Le Ballon d'Or 2024 promis à Rodri

En 2024, cette injustice est en passe d'être réparée, tout en en provoquant potentiellement une autre. En effet, annoncé comme le grand favori, Vinicius ne se présentera pas à la cérémonie ce soir, tout comme l'intégralité de la délégation du Real Madrid. Une décision pour protester contre le fait que le Brésilien ne serait pas le vainqueur final. En revanche, Rodri est lui bien arrivé à Paris, et assistera à la cérémonie.

Le milieu de terrain de Manchester City se dirige donc vers la consécration individuelle à l'âge de 28 ans. Pierre angulaire du dispositif de Pep Guardiola, il a également été celle de la Roja cet été. Plus de six décennies après Luis Suarez, l'Espagne célébrerait enfin un deuxième Ballon d'Or.

Aitana Bonmati et Luis de la Fuente pour sceller l'hégémonie espagnole

Par ailleurs, il n'est pas le seul ibérique à pouvoir être honoré. En effet, le Ballon d'or féminin pourrait lui atterrir entre les mains d'Aitana Bonmati. La milieu de terrain du FC Barcelone avait raflé la mise l'an dernier, quasi à l'unanimité (42 voix sur 47). Cette année encore, elle est une prétendante légitime, même si les championnes olympiques américaines (Sophia Smith, Lindsay Horan, Mallory Swanson) pourraient lui damer le pion.

Enfin, Luis De la Fuente est lui en course pour être sacré entraîneur de l'année. Le succès de la Roja à l'Euro 2024 en fait le grand favori, même si le sélectionneur argentin Luis Scaloni aura sans doute quelques voix suite au succès en Copa America de l'Albiceleste. En ce qui concerne, Carlo Ancelotti, vainqueur de la Ligue des Champions, les soubresauts tardifs de la délégation madrilène indiquent qu'il ne sera sans doute pas le récipiendaire du trophée.

Rendez-vous ce soir pour le verdict !