Seul Tricolore engagé sur le PGA Tour cette saison, Paul Barjon avait brillamment décroché sa carte pour jouer sur le meilleur circuit de golf mondial en fin de saison dernière, au prix d'une magnifique saison sur le Korn Ferry Tour. Pourtant, son début de saison est pour le mois décevant avec, de manière encore plus surprenante, un niveau de jeu élevé malheureusement handicapé par une inconstance chronique et du mal à concrétiser pendant les week-ends et plus précisément les derniers tours.
Paul Barjon, un jeu long solide et un petit jeu en progression sur la saison dernière
Elément essentiel de la palette du golfeur sur le PGA Tour, le jeu long est l’une des vraies forces du Français. Cet appétit pour le jeu d’attaque sur les premiers coups lui a permis d’obtenir sa carte du PGA Tour grâce à sa quinzième place au classement de la saison régulière et une victoire sur le Huntsville Championship.
On le pense alors prêt à intégrer l’élite du golf mondial et ainsi remplacer le départ de Victor Perez après sa saison également pleine de déceptions l’année dernière.
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Un début de saison compliqué sur le PGA Tour, marqué par une unique belle performance
Sur les 21 tournois disputés sur le circuit cette saison, Paul Barjon ne compte que neuf cuts passés pour douze ratés.
Son tout début de saison est pourtant loin d’être mauvais avec une régularité qu’on lui connaissait sur le Korn Ferry et notamment deux cuts passés pour débuter sa saison au Fortinet Championship et réussir une très belle performance au Sanderson Farms Championship, réduite par une dernière journée dans le par après onze coups gagnés contre le parcours sur les trois premières journées.
Seul l’American Express Open va propulser le Français en haut de l’affiche avec trois premières journées conclues à -18 sous le par et une place de leader ex-aequo après le Moving Day. Sa dernière journée sera néanmoins décevante avec une carte au-dessus du par malgré un classement final prometteur et une dixième place qui constitue pour le moment son meilleur résultat sur le circuit PGA.
Les performances suivantes viendront ternir un tableau qui tendait à s’éclaircir. Huit cuts en neuf tournois, un 57ème place au Valspar Championship et une dégringolade express au classement FedEx qui coïncide également sur une baisse de confiance importante du Français qui, malgré quelques belles journées (première journée au Zurich Classic de la Nouvelle-Orléans, deux journées sur quatre au Travelers Championship) et un point commun à ses résultats décevants : une baisse visible lors de la dernière journée.
Trois coups au-dessus du par lors du Travelers Championship, deux coups au Wells Fargo Championship et une dernière journée également décevante à l’AT&T Byron Nelson, Paul Barjon n’aime pas les dernières journées et montre des difficultés à enchaîner quatre tours pleins.
Un cap à passer également en Majeurs
Non qualifié pour l’édition 2022 de l’US Open, le seul Majeur qu’il ait disputé depuis le début de sa carrière (2020 et 2021), Paul Barjon doit faire mieux dans ces tournois dans lesquels le Français n’est jamais arrivé à passer le cut.
Il reste donc moins de deux mois pour le Tricolore pour redresser la barre et il ne reste presque qu’une victoire pour Paul Barjon pour espérer rester sur le PGA Tour l’année prochaine. Sans succès, le Français devra réussir beaucoup de très beaux résultats et espérer passer tous les cuts pour décrocher le droit de disputer une hypothétique seconde saison sur le circuit nord-américain.
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