Basketball

La renaissance de Jusuf Nurkic

Lorsqu'on évoque le parcours de Portland à Orlando, on pense d'abord au probable futur MVP de la bulle, Damian Lillard, au clutchman Carmelo Anthony, ou encore à la révélation Gary Trent Jr. Cependant, la magie de Disney est telle que le retour aux affaires de Jusuf Nurkic est presque passé inaperçu. 

Victime d'une double fracture tibia-péroné en mars 2019 face à Brooklyn, Jusuf Nurkic a finalement fait son retour sur les parquets à l'occasion du premier Bubble Game des Blazers face aux Grizzlies. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la Bosnian Beast était prête, plus que prête.

Le pivot était dans les starting-blocks depuis le mois de janvier et attendait impatiemment le 15 mars 2020 pour disputer la rencontre face à Houston, quasiment un an jour pour jour après sa grave blessure. Malheureusement, un certain virus est passé par là. « Bien sûr, il y avait des rumeurs autour de l’absence des fans en salle et le début du coronavirus mais je me disais simplement : “Laissez-moi jouer un match avec les fans, puis je verrais le reste”. » déclarait t-il à NBCS.

Qu'à cela ne tienne, Jusuf a travaillé, encore. Et après un an et demi de galère, il est bel et bien de retour, plus affûté et motivé que jamais. « Quand on est mis à l’écart pendant 16 mois, à regarder son équipe jouer et à être davantage un coach qu’un joueur, ça offre une perspective totalement différente », explique le joueur des Blazers à ESPN.

Des chiffres records

L'ancien de Denver a signé ses meilleures stats en saison régulière avec 17 pts 10 rebonds et 4 passes de moyenne. Bon ce n'est que sur 8 matchs certes, mais c'est à signaler. Il a retrouvé ses sensations d'antan avec notamment un énorme poster sur la tête du pauvre Bol Bol.

Avec 3 double-double dont un énorme face aux Rockets avec 19 pts et 18 rebonds, la Bosnian Beast est l'un des grands artisans du come-back des Blazers dans la course à la 8e place de la conférence ouest. Facilitateur de jeu et rebondeur infatigable, il avait bien manqué à la clique de l'horloger Lillard.

On l'a aimé en tant qu'ambianceur des parquets NBA, mais c'est sur le terrain qu'on aime le plus le voir. Il ne reste plus qu'un match à gagner pour Jusuf et les siens pour gagner le droit d'affronter les Lakers en playoffs. Il faudra d'abord se défaire des Grizzlies de Ja Morant lors d'un play-in qui promet d'être chaud.

Apôtre du beau jeu, j'approuve cependant la notion de "bonne faute", excepté au tennis. Émerveillé devant Chris Boucher, en extase devant Fabregas, je ne suis jamais loin pour débattre et rêver d'un monde sans blessure de Jovetic et où Ernests Gulbis occupe la place de numéro 1 mondial.

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