Les performances exceptionnelles de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard font encore parler, et les sceptiques sont de plus en plus nombreux, à l'instar de l'entraîneur Alban Lorenzini.

Les soupçons de dopage sont monnaie courante dans le cyclisme, encore plus lorsque des garçons écrasent la concurrence. Surtout de manière aussi radicale que les différences faites par Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard en haute montagne. Spécialiste et entraîneur reconnu, Alban Lorenzini a fait part de ses doutes dans des propos retranscrits par Ouest-France.

“Ils n'ont aucun rictus de souffrance”

Ce dernier insiste notamment sur la souffrance indécelable sur le faciès des deux hommes en plein effort : “Ils n'ont aucun rictus de souffrance et rigolent sur le home trainer comme si de rien était. Pogacar est capable de lâcher son guidon et de se redresser dans le plateau de Beille pour enlever ses gants derrière Vingegaard, qui avait attaqué.”

Il va même plus loin en prenant en exemple les performances collectives de la Team UAE sur le Giro et le Tour de Suisse ce printemps : “On a compris que ce serait compliqué pour les autres et que les records allaient tomber. On n'a pas été déçu. Enfin, c'est plutôt écœurant.”

Lorenzini se pose donc la question mais il “n'apporterai pas la réponse“. tout en étant convaincu que ces coureurs “font quelque chose ou utilisent quelque chose que les autres n'ont pas”. Tout en remettant en cause les explications avancées par Tadej Pogacar plut tôt. Bref, les doutes subsistent, et les records qui tombent ne les atténueront pas. Mais sans preuve, difficile d'aller plus loin que de simples suspicions.