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NBA : cinq bonnes raisons de croire aux Rockets

Six in the row. Non, vous ne rêvez pas, les Houston Rockets viennent bel et bien d'enchaîner six victoires de suite. Après avoir péniblement commencé la saison (trois défaites en trois matchs), les Texans sont devenus invincibles, au point de ne plus connaître la défaite. Et pourtant, certains de leurs adversaires avaient de quoi en effrayer plus d'un : Les Kings, quatrièmes de la dernière saison à l'Ouest, les Pels ambitieux au possible, les Lakers de LeBron James et Anthony Davis, et plus récemment, le champion en titre, Denver. Un départ canon qui laisse augurer de bonnes choses. De quoi espérer disputer les playoffs dès cette année? Voici cinq bonnes raisons qui le laissent à penser.

Les Rockets, défense de fer

+21.C'est le nombre de places que Houston a gagné en terme de rating défensif. Encaissant près de 120 points pour 100 possessions l'an dernier, les Rockets étaient avant derniers de la ligue. Seuls les Spurs faisaient pire. Aujourd'hui, H-Town est 8ème avec 10 points de moins encaissés en moyenne sur le même nombre de possessions ! Si la ligue se veut toujours plus offensive et spectaculaire, c'est bien la défense qui permet de gagner des matchs.. et des titres.

Nous en sommes évidemment encore loin, mais si les Rockets continuent à se montrer aussi imperméables défensivement, il y a de grandes chances qu'ils soient l'une des belles surprises de cette saison.

Ime Udoka connaît la recette

On l'avait quitté sur une affaire extra sportive qui, forcément, a mis un coup à sa notoriété et son image. On le retrouve plus motivé que jamais à reprendre en main une équipe qui mérite d'être cadrée pour avancer. Dans le bazar qu’étaient les Houston Rockets ces dernières saisons, Ime Udoka est venu mettre de l'ordre. Et bien lui en a pris.

Le départ inattendu des siens est à son image. Et il est tout de même bon de rappeler que sa seule expérience de head coach, d'une saison, aux Celtics de Boston, s'est soldée par une finale NBA perdue de justesse contre les Warriors. Udoka sait comment gagner et faire gagner. Si les Rockets ne sont pour l'heure pas en mesure de lutter avec les meilleurs, aller chercher une petite place en playin parait dans leurs cordes. A condition, évidemment, de continuer dans cette direction. Comptez sur Ime Oduka pour cela.

Des vétérans aux dents longues

Si les Rockets n'ont gagné qu'une petite vingtaine de matchs l'an dernier, ils sont souvent passés tout proches d'en accrocher bien plus que cela. Mais faute d'expérience et de malice, ils ont (plus ou moins volontairement), navigués dans les bas fonds de la conférence. La différence aujourd'hui est que Houston a recruté des joueurs capables de faire basculer ces rencontres dans le bon sens. A commencé par Jeff Green, l'ancien des Nuggets, champion l'an dernier et qui a permis d'arracher un précieux succès contre.. Denver ce weekend.

Dillon Brooks, tant décrié ces derniers temps, se montre héroïque défensivement et son match face à LeBron James lui redonne (un peu) de crédit, après tant de mois à trashtalker dans tous les sens. Fred Van Vleet, l'autre tête d'affiche arrivée cet été à la free agency, apportera toute son expérience et son vécu. Champion en 2019 avec les Raptors, il attendait un challenge où il pourrait avoir les clés du camion afin de guider une franchise vers les sommets. C'est désormais le cas.

Ajoutez à cela que, pour l'heure, Victor Oladipo est toujours un joueur des Rockets. Lui qui s'est gravement blessé à la rotule lors des playoffs l'an dernier pourrait revenir incessamment sous peu. Des deux campagnes de playoffs du Heat ces deux dernières saisons (une finale de conférence, une finale NBA), il apportera indéniablement toute son expérience. De quoi entourer magnifiquement la ribambelle de jeunes, incarnée par les Jaylen Green, Jabari Smith Jr et autre Alperen Sengun.

Alperen Sengun, le facteur X des Rockets?

En parlant du Turc, il semble avoir franchi un immense cap cet été. Et ce, des deux cotés du terrain. S'il est encore juste pour tenir tête à des pivots de la trempe d'Anthony Davis ou Nikola Jokic, il s'est incontestablement endurci. Surtout, son apport offensif est devenu phénoménal. Et cela se lit aussi bien dans les stats, où il est en nette progression (), que dans le jeu des Rockets.

Il est appelé, à terme, à devenir l'arme numéro un de Houston. A une époque pas si lointaine, un pivot de sa trempe aurait été bazardé à une vitesse folle pour faire de la place dans une configuration small ball. Aujourd'hui, il incarne l'avenir, mais aussi le présent de la franchise.

A l'Ouest, les doutes subsistent

Si, sur le papier, la conférence Ouest est plus redoutable que jamais, le début de saison laisse pourtant penser le contraire. Alors qu'à l'Est, Boston et Philadelphie, attendus comme deux favoris au titre, ont commencé sur les chapeaux de roue (tout comme le Heat qui commence à prendre ses marques), sur la rive gauche des Etats Unis, le départ est timide. Et ce, pour bien des contenders. Si Denver et Dallas ont démarré fort, c'est loin d'être le cas des deux équipes de Los Angeles. Les Lakers se reposent beaucoup (trop) sur le binôme LeBron – Davis et pourraient le payer quand on connait leurs ennuis de santé récurrents.

Pour les Clippers, l'alchimie ne prend tout simplement pas pour le quatuor Harden – Westbrook- George – Leonard, voué à l'échec. Phoenix et sa constellation de stars est dans le même cas alors que le départ cata des Grizzlies privés de Ja Morant pourrait être rédhibitoire.

Des “petits”, les Rockets semblent les mieux partis.. et peut-être les mieux armés pour durer. Spurs, Jazz et Blazers paraissent un ton en dessous. Certains contenders comme les Pelicans ou les Kings ont du mal à décoller. De quoi laisser espérer des fusées prêtent à décoller, après quelques années de disette.

Le cœur meurtri par la fin de carrière de Rodgeur, je m'en remets au stepback de The Beard. Rien de tel qu'un Vélodrome incandescent pour me faire chavirer de bonheur

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