Perdant des Finales de la NBA la saison dernière, d’aucuns avaient tôt fait d’assimiler ce retour en grâce des Suns à un concours de circonstance ou une embellie passagère. Que nenni. Cette saison, la dynamique a été maintenue et Phœnix est toujours aussi conquérant mais ce qu’on oublie de dire, c’est qu’au-delà du staff et des joueurs, un homme de l’ombre a œuvré dans les grandes proportions pour ce retour au premier plan des poulains de Monty Williams. Son nom, James Jones, le GM de la franchise. Pour le récompenser, son contrat vient d’être prolongé.

Une Success Story à l’américaine,

Jusqu’en 2016, on le voyait encore s’illustrer sur les parquets de NBA. L’on se souvient notamment de son titre de champion de la ligue avec les Cavs aux côtés de Lebron cette année-là. On n’oubliera pas non plus les deux bagues remportées en 2012 et 2013 avec le Heat toujours aux côtés du King. La retraite consommée, le shooteur ne tardera pas à trouver un exutoire et pas des moindres. Dès l’annonce de sa fin de carrière, il va se reconvertir en dirigeant endossant d’abord le rôle de vice-président des opérations basket des Suns à l’été 2017 avec la réussite qu’on lui connaît.Depuis lors, les Phoenix Suns n’ont cessé de fulgurer, d’illuminer, de sublimer…

 

Conquête, constance, niveau élevé de performances, cette embellie retrouvée coïncide bien évidemment avec l’arrivée au sein de l’organigramme de James Jones. C’était déjà lui la nomination de Monty Williams à la tête de l’équipe. C’est encore lui le recrutement de Chris Paul pour fignoler et établir le trio infernal formé en compagnie de Devin Booker et DeandreAyton…

 

On n’oubliera pas non plus tous ces autres éléments complémentaires grappillés ci et là et incorporés avec maestria à l’effectif et qui ont eux aussi ont mis la main dans le cambouis pour hisser l’équipe jusqu’en finale la saison dernière et qui, cette saison encore sont bien partis pour faire bégayer l’histoire.
Ce clinquant et cette mise en lumière de la franchise ne sont pas passés inaperçus aux yeux des instances de la Ligue. C’est pour cela et notamment parce qu’elle connaît le rôle prépondérant que James Jones a joué dans cette ascension que la ligue l’a logiquement élu dirigeant de l’année en 2021. Suprême récompense pour celui qui il y a peu était encore en plein dans le moule de la compétition…

Et comme énoncé supra, la régénérescence n’a pas duré feu de paille. Elle a étalé ses tentacules à cette saison aussi. Et à ce propos, la franchise caracole en tête de la NBA actuellement en l’occurrence dans sa conférence…
Toutes choses qui à n’en point douter ont induit sans coup férir les propriétaires à prolonger le GM pour plusieurs saisons avec un contrat dont la durée et le montant n’ont pas encore été communiqués.
« Je me sens chanceux et je suis extrêmement reconnaissant de faire partie de cette organisation », a déclaré James Jones à The Undefeated. « C’est plus que je n’aurais jamais pu rêver, de faire partie d’une équipe comme celle-ci, aux côtés de certains des meilleurs professionnels dans tous les sports. Et d’avoir le succès que nous avons, c’est tellement plaisant. Quand vous entrez dans ce métier, vous ne savez jamais vraiment à quoi il ressemblera vraiment ».

C’est désormais un secret de polichinelle. Près de cinq ans après l’arrivée de Jones, la franchise de l’Arizona semble plus que jamais en pôle position pour décrocher leur tour premier de l’histoire en NBA.
« C’est notre rêve, mais nous savons que c’est un long chemin », a ajouté James Jones. « Plus que tout, ça nous a aidés à apprécier chaque jour. C’est de là que vient notre joie, c’est que chaque jour nous avons la chance d’aller sur le terrain pour se battre, et essayer de construire des automatismes et cette capacité de gagner un titre. Ça ne veut pas dire que nous y arriverons, mais nous savons que si nous faisons ce que nous devons faire, nous aurons une chance. Et c’est tout ce que nous pouvons demander ».

Vont-ils enfin conjurer le mauvais sort et se hisser pour une deuxième fois consécutive en finale avec l’apprivoisement du graal cette fois-ci, wait and see…