Loin de s'imaginer réaliser une saison aussi excellente que la précédente, les joueurs du PFC devaient se stabiliser en Ligue 2. Malheureusement, cette stabilité a échoué, et les Franciliens ont failli le payer cher.
Un remaniement important
Après la fin de saison et la défaite en playoffs, le club a vu partir une partie des joueurs de l'équipe première. En premier lieu, le plus gros départ est celui de Silas Wamangituka. Le jeune buteur congolais, révélation de la saison, rejoint Stuttgart contre 8M€. Le reste sont des fins de contrat : Fabien Ourega, Oguchi Akichi, Didier Ovono ou encore Souleymane Karamoko font partie des neuf départs.
Qui dit départs annoncent arrivées. Avec pas moins de 17 arrivées, c'est la quasi-totalité de l'effectif qui est renouvelé. On retrouve des joueurs d'expérience comme Jérémy Ménez, Florian Martin, Romain Armand ou Felipe Saad. Egalement, des joueurs plus jeunes comme Vincent Koziello, Lamine Diaby-Fadiga, Ibrahim Cissé ou encore Cheick Timité. Une équipe remodelée pour une nouvelle saison.
Une saison compliquée jusqu'au bout
Dès le début de la saison, le club enchaîne les mauvaises performances. En espace de quelques mois, le PFC est passé de meilleure défense du championnat à pire défense. En atteste les 14 buts pris en 9 matchs de championnat. La première victoire de la saison interviendra lors de la 10ème journée contre Troyes. Pour autant, le club n'arrive pas à décoller en championnat et reste englué dans les deux dernières places du classement.
Suite à ces difficultés à redresser la bare, c'est le capitaine qu'on jette par dessus bord. Mécha Baždarević est limogé par le conseil d'administration. Son successeur est nommé le 6 janvier 2020 en la personne de René Girard.
Et la recette fonctionne. Avec l'impulsion du nouvel entraineur, les Franciliens vont remonter à la surface et réaliser une seconde phase bien plus intéressante que la première. Avec seulement deux défaites, pour trois victoires et quatre nuls, le club s'extirpe du trio de descente et se positionne à la 17ème place et se maintient suite à l'arrêt du championnat par la LFP.
Des enjeux économiques importants
Malgré les difficultés économiques, le club n'a pas réussi à tenir la cadence avec les 8 millions d'euros du transfert de Silas Wamangituka pour survivre à la pandémie. De ce fait, le club a emprunté de l'argent à la BPI France pour tenir le coup. Une situation qui va se ressentir sur les transferts et la saison prochaine, qui risque de nouveau d'être délicate pour les pensionnaires de Charléty, dont les affluences ont baissées de 39% par rapport à la saison dernière (2300 spectateurs de moyenne contre 6400 en 18/19).
Le club est sauvé sportivement, mais rien n'est moins sûr économiquement. La saison 2020/2021 risque d'être une nouvelle fois très longue pour le PFC, et ce n'est que partie remise.