Ah, le basketball, un sport chéri par beaucoup de personnes sur notre planète. Chaque son, chaque mot peut rappeler à un fan un merveilleux moment, mais aussi un souvenir douloureux. “Curry, way downtown : BANG !”, “Oh, blocked by James !”, “Oh Thomas Heurtel, donne-moi ton short !”, tant de phrases qui résonnent en nous encore et toujours. Mais au juste, qu’est-ce qui nous a fait aimer le basket, nous autres amateurs de la balle orange ? Quels évènements, quelles équipes ou quels joueurs nous ont fait basculer du côté obscur du terrain ? La rédaction basket de We Sport a essayé de répondre à ces questions à travers le point de vue de différents rédacteurs.
Un bol de céréales, un verre de jus d’orange et la matinale d’Infosport à la télé. Comme chaque jour, le rituel se met en place. Les dernières informations sportives défilent au rythme des cuillerées de Chocapic. Encore un triplé pour Zlatan… Il ne lui a fallu que quelques mois pour écraser notre bonne vieille Ligue 1. Ah, les matchs NBA de la nuit dernière. Wow, ce dunk ! C’est qui ce mec ?
Coups d’éclat matinaux
C’est là que tout a véritablement démarré. Une barbe proéminente, des paniers dans tous les sens et un flow démesuré, James Harden avait définitivement scellé mon intérêt pour ce sport. Il s’était déjà éveillé par les exploits de Tony Parker, avant de grandir au fil des dribbles déroutants de Derrick Rose. Mais le numéro 13 des Rockets et ses mouvements offensifs dévastateurs ont capté mon attention, et elle n’en déviera jamais. Faute d’abonnement aux chaînes permettant de suivre les rencontres en direct, et parce que se lever en pleine nuit pour regarder du basket est difficilement explicable à ses parents quand on est collégien, le suivi s’opère par les highlights de Houston les matins d’après-match.
Houston et rien d’autre
Après des finales perdues face au Heat avec Oklahoma City, James Harden se transforme en véritable franchise player lors de son arrivée dans le Texas. 82 points lors de ses deux premiers matchs, “The Beard” prend feu dès le début de la saison 2012/2013. Suivront un premier tripe-double en carrière et une sélection 2 ses exploits m’ont à jamais transmis le virus des Rockets. Alors, ne serait-ce que pour avoir fait naître cette passion, grâce soit rendue à la plus belle barbe de l’histoire de la ligue.
Crédits photo de Une : Nathaniel S. Butler – NBAE via Getty Images