Ce vendredi, le président de Rodez Aveyron Football a annoncé que le club jouera ses six premiers matches, à domicile, à Toulouse. En effet, leur propre stade n'est pas encore aux normes. 

Cette saison, Rodez AF a vécu un rêve. Champion de National 1, promotion en Ligue 2, joie, fête, bonheur… Mais un problème subsiste. Leur stade, le Stade Paul Lignon, n'est pas aux normes professionnelles. Ainsi, il est inutilisable en Ligue 2. Et c'est assez problématique d'être en Ligue 2 sans pouvoir jouer un seul match dans son stade.

Ainsi, des travaux ont été lancés dans le Stade Paul Lignon pour subir une mise aux normes professionnelles. Des travaux estimés à 4 millions d'euros. Ils sont prévus jusqu'au 31 octobre. Or, jusqu'à cette date, les Ruthénois doivent disputer six matches à domicile.

Un accord avec la métropole de Toulouse

En 2014, Luzenac subissait le même problème. Vice-champion de National 1, promotion en Ligue 2, joie, fête, bonheur… Mais un stade ne répondant pas aux normes de la Ligue 2. Finalement, désillusion, le club est interdit de monter en 2e division et l'équipe première finit par être dissoute. Désastre.

Rodez AF ne souhaite donc surtout pas subir le même sort. Et comment s'appelle le sauveur de l'histoire ? “Toulouse” ! Et plus particulièrement, le “Stadium de Toulouse”. En effet, aujourd'hui, une convention a été signée entre le club et la Métropole toulousaine, propriétaire du Stadium. L'accord est signé jusqu'au 7 novembre prochain. Ainsi, Toulouse accueillera six matches du club ruthénois.

 

 

Kamel Chibli, vice-président de la région Occitanie, évoque le montant de cette délocalisation : « Le prix d'un match délocalisé au Stadium est de 110.000 euros et le financement total a été agréé par la DNCG (qui surveille les comptes des clubs professionnels en France, ndlr) ». Mais Pierre-Olivier Murat, président de Rodez AF, n'est pas inquiet : « La délocalisation est prise en charge financièrement, pour plus de la moitié, par les trois collectivités locales (Conseil régional d'Occitanie, Conseil Général de l'Aveyron et Communauté urbaine avec mairie de Rodez) ».

Une autre délocalisation était envisagée

De base, pour réduire le coût de délocalisation, l'option Furiani à Bastia avait été tentée. En effet, la somme était bien inférieure (50.000 euros par match). Cependant, la région Occitanie s'y est opposée.

Ainsi, les Ruthénois retrouveront leur stade lors de la 14e journée, face à Lens.

 

(Crédit photo : Centre Presse Aveyron, Le Parisien)