Pour patienter jusqu’aux Mondiaux de patinage, We Sport vous propose une série explicative qui vous éclairera sur tous les points liés à ce sport. Vous allez enfin tout comprendre au patinage artistique !
Historique
Les premières traces de patin à glace remontent à la préhistoire, mais c’est véritablement au XIXe siècle que le sport se développe. Il est particulièrement apprécié de l’aristocratie européenne. Le premier championnat du monde a lieu en 1896, avec une seule épreuve réservée aux hommes, en individuel. Les femmes ont leur épreuve 10 ans plus tard, et le patinage fait ses débuts aux Jeux Olympiques à Londres en 1908. Cette compétition marque aussi l’arrivée de la catégorie couples. La danse sur glace, quant à elle, fait son apparition en 1950 à l’occasion des championnats du monde, à Londres également.
Aujourd’hui, on retrouve ces quatre catégories : hommes, dames, couples et danse. En vérité, le patinage artistique comporte seulement trois d’entre elles. Ce sont les catégories individuelles (hommes et dames) ainsi que les couples. La danse sur glace, de par ses spécificités que nous détaillerons plus bas, est une discipline à part entière. Cependant, toutes les grandes compétitions officielles regroupent les quatre épreuves en même temps.
Présentation des catégories
Nous avons donc d’abord les catégories individuelles, les premières à avoir existé. Comme leur nom l’indique, les patineurs sont seuls sur la glace. En compétition, ils doivent effectuer un programme court (SP) et un programme libre (FS), dont les scores respectifs sont additionnés à la fin. Dans ces programmes, on trouve des sauts, des pirouettes et des séquences de pas, mais ce sujet fera l’objet d’un article complet.
C’est assez similaire pour les couples, on retrouve les mêmes éléments dans les programmes. Néanmoins, il s’ajoute là d’autres difficultés techniques spécifiques telles que les portés. C’est sans conteste la catégorie la plus impressionnante, notamment avec les sauts lancés et les portés qui sont obligatoirement au-dessus de la tête.
La danse se distingue un peu plus. Tout d’abord, le programme court est appelé danse rythmique (RD) depuis 2018. La grande différence se situe dans les éléments. Ici, pas de sauts, mais beaucoup plus de règles. Chaque saison, un thème est imposé dans la danse rythmique (cette année, les comédies musicales), et les patineurs doivent choisir leur musique en suivant le thème. Un « pattern » est également imposé, ce pattern est en fait une séquence de pas correspondant à une danse de salon. Cette saison, c’est par exemple le Finnstep, mais il existe des pattern de tango, valse, foxtrot… Et comme dans les autres catégories, il y a ensuite un programme libre, appelé danse libre (FD). À noter que la danse sur glace en solo existe, mais il n’existe pas de grandes compétitions internationales.
Combien de temps durent ces programmes ?
Quelle différence entre couples et danse ?
C’est une question qui revient assez souvent. Les différences entre les deux disciplines sont multiples. D’abord, les sauts sont interdits en danse, ainsi que les portés au-dessus de la tête. Tout le contraire chez les couples. D’autres éléments sont spécifiques à la danse, comme les twizzles (rotation synchronisée des patineurs sur un pied, avec un déplacement), qu’on ne retrouvera pas chez les couples. Pour mieux vous rendre compte, vous pourrez visionner ici un programme libre de couples, et ici une danse libre. Vous remarquerez aisément les particularités de chaque catégorie.
Les autres disciplines liées au patinage
On trouve d’autres sports dérivés du patinage artistique. Le patinage synchronisé, qui se pratique en équipe de 16 personnes, en fait partie. On peut également citer le ballet sur glace, qui est aussi un sport d’équipe mais qui plus porté sur le côté artistique et théâtral. Enfin, on a également le patinage artistique sur roulettes, similaire à celui sur glace, mais qui se déroule dans un gymnase.
La suite de cette série arrive très bientôt sur We Sport, avec une présentation des plus complètes des différentes compétitions.
Crédit photo Une : Maxppp – PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP