Après une saison remarquée et appréciée au Stade de la Source, l'US Orléans devait se servir de cette saison-là pour continuer sur sa lancée. Cependant, des lacunes offensives couplées à des problèmes défensifs ont noyé le club. Retour à l'échelon inférieur pour les camarades de Cédric Cambon
Un recrutement taillé pour la division…
Malgré des restrictions budgétaires prévues, le club a réussi à rester dans ses clous et recruter à bon escient des joueurs qui avaient la carrure pour jouer en Ligue 2. Avec des signatures comme Alioune Ba, Nicolas Saint-Ruf, Vincent Thill ou Stéphane Lambese, l'USO a allié expérience et jeunesse. Du côté des départs, les pertes de Gauthier Gallon, Ousmane Cissokho, Steeve Furtado et Adrien Monfray se sont fait ressentir. Egalement, les retraites de Karim Ziani et Pierre Bouby ont mis un terme à un cycle symbolique pour le club.
… qui ne se reflète pas sur le terrain
Les débuts de championnat sont compliqués pour l'USO. Après n'avoir marqué dans aucun des quatre premiers matchs (1 nul, 3 défaites), le club se fait égaliser par Rodez dans un match ahurissant. Il faudra attendre le déplacement à Troyes et la 9è journée pour voir une victoire de l'équipe, qui peine à trouver le chemin des filets. Après une énième défaite la semaine suivante face à Lens à domicile (1-4), Jérémy Vachoux, qui effectue beaucoup trop d'erreurs depuis le début de la saison, est placé sur le banc et ne jouera plus de la saison. Le fidèle Thomas Renault enfile les gants jusqu'à fin janvier.
Néanmoins, le problème vient principalement de l'attaque. En effet, lorsque Aurélien Scheidler est sur le banc, l'équipe ne marque pas. Même si elle encaisse moins qu'auparavant, elle continue à montrer des lacunes à tous les secteurs de jeu. Après une sixième défaite en 14 matchs, Orléans devient lanterne rouge du championnat. Une place qu'ils possèdent encore à l'heure actuelle. Une victoire avant Noël face à Sochaux viendra redonner du baume au coeur aux supporters.
Après des recrutements plus intéressants en hiver, l'USO n'arrive pas à trouver une cohésion. Pire même, les défaites sont de plus en plus lourdes. Les seules satisfactions sont les victoires contre des équipes du haut de tableau que sont Guingamp et Le Havre, mais en dehors de cela que des défaites. Suite à l'arrêt du championnat, le club est pour le moment relégué en National, en attendant la confirmation le 20 mai par la LFP de cette décision. Avec seulement 8 buts marqués en 14 matchs à domicile, les supporters ont du s'armer de patience dans les tribunes et savourer chaque but…
Un statut pro conservé en National pendant 2 ans
Si le club est relégué en National comme prévu, le club aura le droit à un fond d'aide à la relégation octroyé pour chaque club passant de la Ligue 2 au National pour éviter la banqueroute. Néanmoins, les finances de l'USO ne sont pas au plus hautes et le million d'euros récupéré cet hiver pour Aurélien Scheidler ne sera pas suffisant pour pallier les dettes.
Avec sept joueurs en fin de contrat cet été, c'est le moment de renouveler l'effectif du club. Avec beaucoup de joueurs dans la force de l'âge et un rendement peu efficace, une nouvelle méthode de recrutement doit être réalisée. Egalement, un nouveau coach, un nouveau staff, et une restructure sont à venir. Peut-être que le moment est venu d'accepter de devenir le satellite du PSG ?
Beaucoup de questions se posent tant à l'avenir d'Orléans. Un retour en National n'est jamais des plus faciles à supporter et le pire est à craindre. Dans un club déjà malade, la pandémie ne pourrait que l'achever.