Depuis maintenant deux mois, le sport et plus précisément le basket mondial est à l’arrêt. Chez We Sport, hors de question de se tourner les pouces. Ainsi, nous avons décidé de faire un voyage dans le temps pour revenir sur les matchs qui nous ont marqué. De la joie, de la tristesse, de la colère, le basket nous fait passer par toutes les émotions et c’est aussi pour ça qu’on aime ce sport.

Le contexte

Ce Valenciennes – Bourges est un match à l'apogée de la domination du basket français féminin sur la scène européenne. Bourges est sextuple champion de France en titre. Les deux équipes se dirigent vers une finale encore au sommet en championnat. Mais c'est en Euroligue qu'à lieu le premier acte. Vainqueures de Brno et Pecs, les nordistes et les berruyères vont se retrouver à Messine pour une finale au sommet.

Bourges est un habitué des finales européennes, deux titres et une finale l'année précédentes, les coéquipières de Cathy Melain veulent décrocher une troisième étoile contre leur ennemi préféré.

Le match

C'est un match très serré à Messine. Et Bourges voit son plan mis à mal. Cette équipe très défensive à l'habitude encaisse rapidement des points et se retrouve rapidement menée. 19-13 à la fin du premier quart. Oui mais voilà, Bourges sait aussi attaquer, et le deuxième quart temps sera une orgie offensive. 27 points en 10 minutes et ce sont bien les Tango qui mènent 40-35 à la pause. Le match rebascule encore une fois en faveur des Nordistes. Il reste une poignée de secondes à jouer, égalité parfaite. Yannick Souvré trouve Cathy Melain, qui shoote et crucifie les nordistes. Bourges rentre dans l'histoire, avec une troisième étoile. Leur dernière. Valenciennes retournera 3 fois en finale les 3 années qui suivent avec 2 Euroligues remportées, Bourges ne retrouvera jamais la finale suprême européenne.

Et après ?

Bourges continue à marcher sur la Ligue Féminine et devient l'équipe la plus titrée, avec des stars comme Céline Dumerc, Marine Johannès par exemple. Valenciennes connaîtra le chemin inverse. Une fusion ratée avec Saint-Amand et le club descend en N1, même si la remontée est immédiate, le club ne retrouvera jamais l'élite européenne malgré un quart de finale d'Eurocup en 2012.