Biathlon

Le relais masculin tricolore sur le toit du monde !

Emilien Jacquelin, Martin Fourcade, Simon Desthieux et Quentin Fillon Maillet sont devenus champion du monde du relais masculin à Antholz-Anterselva.

Une domination sans partage

Dès l'entame de course avec Emilien Jacquelin, les Bleus entament la course par le bon bout. Malgré une pioche sur le tir debout, le français auteur d'un gros premier relais, permet aux Bleus de ressortir dans les skis de l'Allemagne, en tête avec le 10/10. Pendant ce temps, Christiansen avait déjà craqué côté norvégien avec 4 balles manquées sur le debout.

Relégué loin de tout, les Norvégiens ne sont plus dans la course, c'est Martin Fourcade qui prend le relais, emmenant seulement avec lui l'Allemagne, seule à pouvoir rivaliser avec des Bleus en feu. Un 10/10 maîtrisé et les Bleus continuent de caracoler en tête. Le duo France-Allemagne contre déjà 40 seconde d'avance à mi-course sur l'Italie notamment et la lutte pour le podium.

Petit coup de panique

Simon Desthieux, alors en difficulté dans ces mondiaux d'Antholz va lui légèrement craquer dans le troisième relais. Si il commet une erreur au tir comme pour Peiffer, il va subir une énorme attaque à ski d'un allemand qui retrouve son meilleur niveau cette semaine. Résultat des courses, un passage de relais à Quentin Fillon Maillet avec 12 secondes de retard.

 Mais impossible n'est pas français

Et alors que demander de plus à un QFM qui adore les courses en confrontation, de partir chasser Benedikt Doll. Derrière, Johannes Boe a déjà repris la troisième marche du podium, mais presque une minute derrière un duo qui peine à se reformer… jusqu'au premier couché. 3 fautes pour Doll, 3 pioches pendant que le français assure le plein. La France repasse en tête. 4 secondes séparent les deux hommes. Trop fort, trop sereins, les Bleus auront fait craquer leurs ennemis un par un lorsque Doll comment 4 fautes sur le debout et doit tourner sur l'anneau de pénalité. Le jour de gloire est arrivé ! 

Le sport est la seule et unique chose qui me procure autant d'émotion que l'amour, sûrement parce que je suis amoureux du sport. Parfois il me le rend bien.

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